Création bataille de Carillon-Saynete 7 figurines

Bonjour ,
Je démarre un post sur la création d'une saynète qui comme à mon habitude ( c'est quand même la deuxième fois!!! ah, ah , ah) est un mélange de créations et de figurines du commerce.
La figurine du commerce sera le porte-drapeau édité dernièrement par La Méridiana.
Il sera entouré d'un tambour ,d'un sergent et de deux ou plusieurs fantassins à créer.

Ci-dessous une planche illustrant ce régiment, notamment le tambour.
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Aspects historiques /uniformes
 Cette bataille se déroule dans le cadre de la guerre de sept ans au Canada entre les français et les anglais. Les troupes de terre sont composées de soldats professionnels envoyés de France . Ceux-ci sont disciplinés et bien entraînés. ( peut-on lire)

Le régiment de la reine



Durant la guerre de Sept Ans, ce régiment prend part à plusieurs affrontements, dont celui de fort Saint-Frédéric au lac George en septembre 1755, au cours duquel le général Dieskau est blessé. Le régiment de la Reine prend aussi part à la prise du fort Bull et du fort William-Henry et, plus glorieusement, contribue à la victoire française à Carillon en 1758 contre les forces du général Abercromby. Il semble que, contrairement à la pensée populaire, le régiment de la Reine ne participe pas au siège de Québec; il est plutôt envoyé à Carillon en mai 1759 afin de se prémunir contre une éventuelle attaque des Britanniques, puis retiré et envoyé à l'Ile-aux-Noix en juillet de la même année. Le régiment prendra toutefois part à la bataille de Sainte-Foy en 176024.


L'uniforme des soldats du régiment de la Reine est caractérisé par un justaucorps de couleur blanc-gris avec les revers de manches rouges ornés de trois boutons et des poches à huit boutons. La veste est rouge²⁵ tandis que la culotte, de la même couleur que le justaucorps, se porte avec des bas blancs ou gris et des souliers noirs à boucles métalliques. Des guêtres blanches recouvrent les bas et la culotte et se boutonnent verticalement à l'aide d'une rangée de boutons placés du côté extérieur de même qu'elles s'attachent sous le genou à l'aide d'une courroie de cuir noir. Quant au tricorne, il est de feutre noir et possède un galon argenté²⁶.



Le drapeau est quant à lui vert et noir, divisé par une croix blanche sur laquelle figure une série de fleurs de lys dorées dont trois sont entourées par 4 couronnes en or.



Remarques sur l'uniforme

La figurine de la Méridiana  , pourtant datée de cette période, comporte des poches simples à trois boutons.....ce qui semble correspondre au règlement ultérieur de 1775 .

Je resterai conforme au texte ci-dessus correspondant aussi aux poches de l'illustration : poche à huit boutons

Très intéressant à suivre !!!Je m'assied...

Ci-dessous la figurine de la Méridiana en résine 54 mn : porte drapeau
En dehors de cette histoire de boutons ( mais non pas l'acné, ceux de la veste) elle est remarquable
J'ai noté aussi que la veste ne comporte pas encore les revers rouges du règlement de 1775 .

N'hésitez pas à me faire d'éventuelles remarques sur l'uniforme si vous n'êtes pas d'accord.



Je modifierai le bras gauche qui sera en train de tirer. A noter que La Méridiana  vient aussi de sortir les accessoires de ces troupes: un rêve pour les  scratcheurs....Fusils, pistolets, sacoches, etc.......
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Concernant le drapeau en résine , il est bien mais assez épais.... peut-être le refaire en magic sculpt

J'aime beaucoup la tenue de cette époque, en outre-mer, période très intéresante, souvent délasée des circuits classiques et envahissants du premier empire !

Mais je me garderaisbien d'émettre un jugement quel qu'il soit sur les tenues, dont j'ignore les détails mais qui mériteraient qu'on les étudie plus profondément.
Merci de traiter ce sujet !!!

Oui je suis intéressé depuis longtemps par cette période et j'attendais l'occasion.

Pour le drapeau, peut-être le poncer serait-il suffisant et éviterait de le refaire…..

Ben, il n'a pas l'air de le tenir à bout de bras, et d'une main !!!
Il doit sans doute être fait de toile en velours, et il semble bien lourd posé au sol ! .....

Effectivement il semble lourd mais si on observe , une partie du drapeau repose sur l'épaule et est pliée dessus par la main........bon , il faudrait essayer , vous n'avez pas un drapeau sous le coude?
Si non , oui je serais partant pour le garder  en ponçant les bords

Concernant les poches , suivant la planche d'A.Jouineau,  les 8 boutons sont répartis 4 en face de 4.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci Eric pour cette information originale .

beau projet que je vais suivre avec intérêt

Pour t'aider dans les réalisations, tu peux taper dans le catalogue historex, cela peut te simplifier la vie

Beau projet, vivement la suite.

Bref historique.
Le régiment est levé par M. de Boyons vers 1635. En 1661, il incorpore six compagnies du régiment de Limousin et prend le nom de La Reine conservant ainsi l’ancienneté et le rang du régiment de Boyons.  Ce régiment est à 2 bataillons, il a prévôté.
Le marquis de Gouy d’Arcy en est le colonel-lieutenant depuis août 1746. Promu maréchal de camp en février 1759, il se démet de son régiment en faveur du marquis de Crussol d’Amboise. Ce dernier, promu maréchal de camp en décembre 1762, cède sa charge au comte de Tavannes.

Concernant les uniformes, les états militaires de 1758-1759-1760-1761 et 1762 décrivent: Habit et culotte blanches. Collet et parements rouges. Veste bleue. Pattes en écusson, boutons blancs, huit boutons sur la poche, dont quatre de chaque côté, trois sur la manche. Chapeau bordé d’argent. Les dessins du manuscrit du Musée de l’armée de 1757, ceux de Taccoli en 1760  comme Raspe en 1761 sont conformes à la description des états militaires. Notons que Raspe en 1762 nous donne déjà des revers rouges sur l’habit qui sont conservés par l’ordonnance de décembre 1762. Cette période de guerre sera l’objet de différents essais d’organisation et de tenues dans l’infanterie française.

Le drapeau de la compagnie colonelle est blanc, croix blanche piquée les branches de la croix semée de fleurs de lis avec au centre 3 fleurs de lis disposées 2,1 ; encadrées par quatre couronnes royales. Les fleurs de lis et la couronne de chacune des branches sont disposées perpendiculairement. Ceux d’ordonnance ont les quartiers aux noirs 1 et 4 et verts aux 2 et 3 noirs, la croix blanche reprennent les mêmes motifs que le drapeau colonel.  À noter que sur le manuscrit de 1757, si les couronnes sont disposées perpendiculairement les unes aux autres, les fleurs de lis sont toutes disposées la pointe vers la hampe, et il y a 5 à 6 fleurs de lis par branche. On retrouve parfois cette disposition des motifs, non par vers le bord libre supérieur du drapeau mais vers la hampe, ici cette disposition n’est donc pas habituelle, ce peut être licence de l’artiste ou un usage liée à la présentation statique des drapeaux lorsqu’ils sont exposés, accrochés ou posés sur sur un chevalet.
Sur le manuscrit de 1721par Delaistre, le dessin du drapeau n’est pas terminé, il lui manque les fleurs de lis et couronnes, ce qui ne permet pas de trancher.
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La guerre s’engage dans les colonies du Canada dès 1754. Les premiers régiments destinés à partir pour Québec ne vont pas appliquer l’augmentation d’août 1755 et conserver leur organisation de 1749 ; savoir 525 hommes répartis en 12 compagnies de fusiliers et une compagnie de grenadiers. Le premier bataillon de ces régiments reste en France tandis que le second bataillon est envoyé aux colonies. Il s’agit des régiments de La Reine, d’Artois, de La Sarre, de Royal Roussillon, de Languedoc, de Béarn et de Guyenne envoyés au Canada et du bataillon d’Angoumois destiné à la Louisiane. Un premier contingent embarque en août 1755 pour le Canada : La Reine, Guyenne, Béarn et Languedoc. Huit de ces compagnies seront arraisonnées par les vaisseaux anglais lors de leur transfert au Canada, il s’agit de 4 compagnies de La Reine et 4 compagnies de Languedoc. Pour compenser cette réduction, une ordonnance du 28 janvier 1757 établit quatre nouvelles compagnies pour chacun de ces régiments. En février 1757 une ordonnance augmente la force des compagnies des bataillons qui servent au Canada : « ordonne que lesdites 13 compagnies, qui forment chacun des dits régiments de La Reine, La Sarre, Royal Roussillon, de Languedoc, Guyenne et Béarn, que Sa Majesté a fait passer au Canada, seront portées, savoir : celles des dits grenadiers de 45 hommes à 50, et celles de fusiliers qui sont seulement de 40 hommes, au même nombre 50 hommes ; ladite augmentation faisant pour chacun des dits bataillons celle de 125 hommes, ce qui mettra à 650 hommes au lieu de 525… » Après la perte du Canada en 1760, les régiments sont faits prisonniers, puis sont renvoyés en Europe. Il feront la triste experience des pontons anglais avant leur libération, ce qui finira de les décimer par la faim et de maladie les. Pontons que connaitrons avec encore plus de rigueur encore les soldats de Napoléon. Les pontons étaient de vieux navires désarmés et démâtés qui permettait d’entasser les prisonniers en mer sans crainte d’une évasion. À leur retour en France, les bataillons des régiments sont réorganisés par l’ordonnance du 1er février 1761 applicable au 1er avril 1761. Ainsi les régiments La Reine, La Sarre, Royal Roussillon, Languedoc, Guyenne, et Béarn voient leurs effectifs réduits à une compagnie de grenadiers de 40 hommes et 12 compagnies de fusiliers de 20 hommes seulement.
Le premier bataillon resté en France est mis en garnison à Dieppe, dans le projet d’un débarquement sur les côtes anglaises. En 1759, les officiers font des essais de soubrevestes en liège pour éviter de se noyer en cas de naufrage. Cet essai d’un « corselet de liège » comme gilet de sauvetage restera sans suite. C’est sans doute là un des premiers gilets de sauvetage de l’armée.


JL

Merci Jean-Louis pour ces infos 
Charles , concernant historex je préfère créer des mannequins et des mouvements originaux.
D'une manière générale c'est plus intéressant aussi. Par ailleurs  je vais respecter les volumes et la taille (60mn) du porte drapeau.

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Création du porte drapeau : le bras en duro puis magic sculpt

Encore un peu de travail, mais ça le fait bien François
... je lui ferais peut-être quand même un bras un poil plus tendu pour le dynamiser un peu
Bon courage à toi

Merci Alain. La position du bras est volontairement en harmonie avec le corps qui lui, c'est vrai, est dans une attitude sûrement trop cool pour un combat.
Si je tends le bras il faut que je relève l'épaule: à voir.
A la photo macro (*4) , on voit qu'il reste de la finition.....à l'œil nu ...j'avais pas vu.

Bonne remarque d'Alain, mais le personnage à également le visage d'un homme qui est plutôt en train d'admirer quelque chose, plutôt qu'un homme en plein combat face à des adversaires, donc peut être laisser la position "cool", plus cohérente avec le visage, sauf si tu te sent de durcir un peu son visage….

Tout à fait Bruno.
Effectivement j'envisage deux autres figurines en combat...et de fait ce visage est un peu trop paisible.
J'envisageais ce matin en me rasant de le changer .
A moins que l'on considère que il s'agit d'un officier particulièrement méprisant du danger et flegmatique.

ce premier personnage, me plait bien, à voir quand l'ensemble des trois seront en places

Fonces François

Merci François d’illustré une page de l’histoire de mon pays qui est grandement négliger dans le monde général du maquettisme (tout genre)
De + je ne connaissait pas ce manufacturier.
 
C’est donc avec grand intérêt que je vais suivre ton projet.

Bonjour Charles
Content d'avoir un lien avec toi et  le Canada
Oui la marque La Meridiana ( italienne) est excellente et se consacre beaucoup aux guerres franco-anglaises du Canada et au-delà à la vie des coureurs des bois et des indiens.

Bravo François. Toi aussi, tu te lances dans la conversion. Je vais suivre avec intérêt !

Comment Eric, tu as osé louper mon premier post sur la création ( grenadiers de la garde anglaise) .
J'ai donc une grande expérience , c'est ma deuxième saynète en cours et même ma troisième ( Abu Klea). ....ah ah ah.

Bon, je prévois toujours de finir les grenadiers : le drapeau est encore en cours

Bonjour François
Le régiment de la Reine n’avait que +- 345 soldats en 1758-1760 et était retrancher au fort Carillon (la bataille de Carillon a été leur + grand fait d’arme) près de Montréal +- 120km et avait pour mission de défendre les accès vers Montréal par la rivière Richelieu et le lac Champlain le régiment de Berry avait le double de soldat avec +-1000 hommes
Les unités militaires majoritaires Française à l’époque étaient les compagnies Franches de la Marine avec+- 1300 soldats et les troupes de la Marine +- 1100 soldats.
Mais le gros des troupes était les milices Canadienne avec +-12000 hommes avec leur alliers Amérindien +- 2000
 
Avant que le clergé ne perde le contrôle de l’éducation ici vers 1960 l’histoire militaire de la nouvelle France était enseignée avec une vue très biaisée des événements de la conquête (La France a abandonner la nouvelle France au Maudit Anglais et c’est le clergé qui nous a sauver / protéger) sa c’est la grande histoire la petite histoire est différente . Même de nos jours (pour des raisons politiques) notre histoire militaire n’est pas vraiment enseignée.
 
Au fil des années j’ai appris beaucoup de chose sur notre histoire militaire et toujours été curieux dans savoir + et je ne connaissait vraiment que 3 figurines ayant un rapport avec notre Histoire
Nuts Planet Comrade in arms 1760 que je vais peindre au couleur des Compagnies France de la Marine (un Jour)
Scale75 Mohawk Militia Guerre de 1812-1814 ( Bataille de Châteauguay )
Et
Bes Soldiers Le régiment Carignan Salières (que j’ai déjà faite) 1665 - 1668
L'origine de ma famille, comme beaucoup de Canadiens français, remonte à 1691, lorsque mon ancêtre est arrivé ici (3 frères). Mais un grand oncle (des 3 frères arriver ici en 1691) était parmi des 400 soldats du régiment Carignan Salière qui sont rester ici pour s’établir ici au départ du régiment
Les familles Latulipe, Bellefeuille, Leblanc, Durocher, Lafortune et tant d’autre ont un ancêtre des 400 soldats qui sont rester ici.

Bonjour Charles

Merci pour tes informations , notamment sur le rôle du clergé dans la vision historique du Canada.
Impressionné par le fait que beaucoup de canadiens comme toi connaissent l'histoire de leurs ancêtres.
Ah quels beaux noms: Latulipe , Lafortune .....

Je souscris au fait de faire figurer le régiment de la Reine en 1758 à la bataille du fort Carillon
J'ai lu: 4000 français ( commandés par Montcalm) retranchés dans des redoutes à 1 km de ce fort repoussèrent 16 000 anglais .

Montcalm était le général en charge des troupes françaises pour le Canada
Et avait une vue européenne de la guerre alors que le gouverneur marquis de Vaudreuil et surtout le Chevalier de Lévis voyaient les combats en nouvelle France différemment.
 
A Carillon c’est Lévis pas Montcalm qui a vraiment battu les Anglais
Montcalm voulais affronter les Anglais à l’européenne en rangé alors que Lévis lui voulais lui attirer les Anglais dans une défense préparer un peut comme ce que les Américain ont fait en 1815 à la bataille de la Nouvelle Orléans.  
 
François si sa t’intéresse regarde la Bataille de Châteauguay 1813 ou des force de milicien +-1800h ont battue une force Américaine de +-3000 soldat régulier.

L’histoire n’est jamais blanc ou noir surtout ici.
Un bel exemple est Adam Dollard des Ormeaux qui pendant longtemps à été considérer comme un héros (et encore +- aujourd’hui quand sa fait l’affaire de certain) et le sauveur de Montréal en 1660 et qui était en fait un trafiquant d’eau de vie qui escroquait les indiens pour avoir leur fourrure et qui c’est par hasard trouver sur le chemin d’une force d’iroquois. Mai le clergé avait besoin d’un héros alors………..  

Bonjour,
J'avance bien sur cette saynète qui finalement comprendra 7 figurines dont 5 en scratch.
Je gagne beaucoup de temps par rapport à ma première saynète ( Inkerman) car j'ai des idées plus claires sur ma méthode et les bonnes pâtes. Le temps de réalisation est un critère très important dans ce genre car si non , on peut se décourager avec la peinture à faire derrière  aussi. Enfin, je défonce des portes ouvertes.....

Porte drapeau version définitive: figurine La Méridiana avec un bras modifié et la tête[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Sergent de La Méridiana avec nouveau bras et changement de tê[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]te

Le tireur n°1 en scratch : version 1 à 4 . De l'affinage sera sûrement à faire après la pose de la sou-couche[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'est bien, tout ça.......la suite !!!!

Vraiment très sympa ce projet....
Pour ton tireur en scratch, attention à l'épaule gauche qui est presque horizontale, la jonction trapèze/épaule/bras est trop marquée, il y a presque une bosse. Au niveau de l’aisselle, le pli de la veste doit être plus creusé pour mieux épouser l'anatomie.

Au niveau du bas de la veste, il faut donner plus de volume aux cuisses et ne pas avoir une échancrure si ouverte qui laisse à penser que les jambes sont trop fluettes....

Pas facile à faire, je m'en doute.... Peut-être comparer avec les figurines de la Méridiana pour observer l'anatomie et essayer de s'en approcher au mieux....

Si tu permet une dernière remarque, ce genre de projet demande du temps, quand je pense à Serge qui peut mettre 4 ans pour finaliser une saynète..... Une bonne méthode est de réaliser tous tes personnages et par la suite, les reprendre tous, un par un pour améliorer les détails qui font toujours la différence....

Mes deux cents pour faire avancer ce beau projet.....

. épaule gauche : c'est vrai sur la V2 ( bien vu)  mais sur la V4 cela a été rectifié . On ne voit plus le bras caché par le fusil. Comme quoi il faut mieux juger une pièce de visu.

.au niveau de l'aisselle : en pratique je dirais  non car les vestes étaient toujours mal coupées et n'étaient pas "juste au corps". Je l'ai donc fait sciemment . Mais on est là dans une question d'esthétisme. Je m'étais fait  la même remarque sur une figurine de la guerre de sécession de Charles ( officier avec un drapeau) mais en fait il avait raison. J'ai vu par la suite des photos de soldats et même officiers dans les revues "soldat" sur les armées du Nord et du Sud : on voit que les aisselles ne sont jamais marquées juste au corps ( surtout pour la troupe).....sanas parler des manches trop longues, etc....

. volume des cuisses : c'est vrai pour quelqu'un de gras ( ici de très gras car en grossissant , on ne verrai pas les cuisses) mais, pour moi, pas de mince. La plupart des figurines de Bill Horan ont des cuisses maigres. .....c'est un peu mon modèle A mon avis c'est une question d'esthétisme.

.projet qui demande du temps : chef, c'est ce que je fais ......Je crée toutes les figurines et après je commence une sous-couche pour voir toutes les anomalies. Quatre ans , cela dépend du temps que tu passes chaque jour et de la difficulté . C'est sûr les détail font une différence mais peut-être ne faut-il pas comparer du 180mn avec un diorama de 7 figurines en 54. surtout entre un timbalier et un simple fantassin. Enfin je dis ça , je dis rien ....j'aurais peut-être des V6, V7 etc......

Conclusion: ce n'est pas  une question de difficulté sur ces sujets mais de choix.

Alain tu dis la suite? Faudrait savoir : je vais trop vite ou je vais pas assez vite?
Cela dit à la photo je trouve que mon tombé de veste est à améliorer .

Bruno, je reviens sur ton post . Puis-je me permettre de te demander d'être moins affirmatif  ( il faut....fais attention etc.....) Essaie d'employer des conditionnels et des suggestions surtout en anatomie, tes messages y gagneront....
Voici ci-dessous un exemple d' une illustration d'un soldat de l'époque "jambes écartées" ( les cuisses ne se touchent pas et n'apparaissent que parce que les pans sont relevé) puis les tenues de l'époque qui n'étaient ps "juste au corps"
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bourgouin.francois a écrit:

Bruno, je reviens sur ton post . Puis-je me permettre de te demander d'être moins affirmatif  ( il faut....fais attention etc.....) Essaie d'employer des conditionnels et des suggestions surtout en anatomie, tes messages y gagneront....

Message reçu François, aucun souci

C'est top François !
Bon...J'attends avec impatience une saynète...Premier Empire !

Perso, je suis impressionné par ton travail de scratch, et me garderait bien d'émettre une quelconque critique à ce sujet, étant bien incapable d'en faire autant !

La position du tireur, est de loin, une des plus difficile, et je trouve que tu t'en remarquablement bien sorti, bravo

Si je peux me permettre, je pense qu'il te faut soigner ton étape 1, c'est à dire, l'académique, en travaillant plus finement les masses musculaire, ton travail par la suite n'en sera que plus facile.
Je sais que ce n'est pas la partie la plus intéressante, mais c'est la base sur laquelle tu va t'appuyer et au plus elle est "réaliste" au plus ton travail par la suite sera simple et facile.

Regarde la vidéo de Greg Girault

Charles , merci pour tes encouragements . Oui tu as raison sur le mannequin .J'ai vu ta technique et une video sur Figurines TV d'un jeune qui faisait un mannequin déjà très proche de l'anatomie définitive. Il faisait sa figurine quasiment en 2 étapes ; anatomie et plis des vêtements.

Eric: Merci mais tu as aussi un bon œil . Quand tu vois une figurine , tu vois ce qui cloche. C'est vrai qu'aujourd'hui il n' y a quasiment plus  de mauvaises figurines mais des chef d'œuvres qui ne cessent de sortir

Eric Taouletta : je suis comme tout le monde . J'adore l'Empire mais j'ai tellement gâché de Metal Modeles et puis pour approcher B. Leibowitz , il faut se lever de bonne heure ( je ne suis pas du matin). Par ailleurs les justes remarques de MarcM sur la documentation facilement disponible ( un infographiste produisant beaucoup que tout le monde connaît ) m'ont un peu découragé  : pour faire un projet non critiquable il faut quasiment travailler en amont avec un historien ou alors, aller dans des associations comprenant une bibliothèque sur l'Empire ( il y en a sur Paris)

Eric Bran : super . Désolé je suis parfois un peu vif.....ma famille est originaire de Bergerac et dans ma carrière , je me suis souvent vu  dire ma vérité à ma hiérarchie comme Cyrano ...."Ne pas monter bien haut, peut-être, mais y monter tout seul".

Histoire de la bataille de Carillon

Le Fort Carillon est situé sur une pointe au sud du lac Champlain et au nord du lac George

La bataille commença le matin du 8 juillet avec les Rogers' Rangers et l'infanterie légère du colonel Thomas Gage, le 80^e régiment d'infanterie légère commença à repousser les quelques éclaireurs français en arrière des retranchements^[3]. Suivaient les provinciaux de New York et du Massachusetts, et ensuite trois colonnes de réguliers, qui passèrent au travers les formations des provinciaux pour commencer l'attaque. Le 27^e et le 60^e composaient la colonne de droite, sous les commandement du lieutenant-colonel du 27^e, William Haviland (en), le 44^e et le 55^e sous le commandement du lieutenant-colonel John Donaldson au centre, et les 42^e et 46^e sous le commandement du lieutenant-colonel Francis Grant à la gauche. Chaque colonne était précédée des régiments d'infanterie légère. La réserve était constituée des régiments provinciaux du Connecticut et du New Jersey^[4],[


Montcalm avait organisé les forces françaises et canadiennes en trois brigades et une réserve. Il commandait le régiment Royal-Roussillon et le régiment de Berry au centre des retranchements défensifs alors que Lévis commandait le régiment de Béarn, le régiment de Guyenne, et le régiment de la Reine sur la droite et Bourlamaque commandait le régiment de La Sarre et le régiment de Languedoc sur la gauche. À chaque bataillon fut donné à peu près 100 verges de retranchements à défendre. Les redoutes avec des canons protégeaient les flancs des retranchements bien que celle de droite ne soit pas achevée. Le terrain plat entre le flanc gauche et la rivière La Chute était gardé par la milice et la marine, qui avaient aussi construit des abattis pour protéger leurs positions. Les forces de réserve étaient soit dans le fort, soit sur les terrains entre le fort et les retranchements sur le mont Espoir. Des détachements de chaque bataillon étaient tenus en réserve, pour intervenir dans les endroits où l'on aurait besoin d'eux^[6].


Les 3 600 hommes (dont les 400 Canadiens du chevalier de Lévis) de Louis-Joseph de Montcalm et 300 Abenakis brisèrent l'assaut des 16 000 Britanniques (dont 6 000 tuniques rouges et 10 000 provinciaux^[7]) et de leurs alliés les Mohawks (qui ne prirent pas part à la bataille) sous les ordres du major-général James Abercrombie

Merci pour ce rappel historique

Je continue ce dio malgré la chaleur

Le tireur en version V6[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Création d'un blessé en scratch

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Création d'un tambour tirant au pistolet
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Çà ne promet que du tout bon à venir......C'est en bonne voie, toutes ces réalisations......

Merci Alain, c'est sympa.

Sacrée réalisation, tu es bien parti pour nous faire une superbe saynète.