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| régiment de la reine, Carillon, 1758 | |
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+12pisco marco michel94fr Reptor jicécé Duck Paul christophe41 mAdj (Angaliel) bono laurent Barreaud 16 participants | Auteur | Message |
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Barreaud
| Sujet: régiment de la reine, Carillon, 1758 Dim 18 Aoû 2013 - 13:14 | |
| Bonjour, après un été sans aucun pinceau, retour aux figurines. Commencé avant les vacances, le fusilier du Régiment de la Reine, en tenue pour le Canada en 1758, se poursuit. C'est une pièce 'La Méridiana', de la série sur la Nouvelle France. Elle est en métal, au standard de 65mm, parfaitement moulée, dans une attitude très française (fier mais bon enfant). L'étude suivante mêle trois composantes principales: l'histoire du régiment, sa participation au conflit de la guerre de sept ans, et l'uniforme de la figurine. Avant de commencer, un petit rappel; on situe l'épisode nord américain de cette guerre au Canada. La bataille de Ticonderoga (Fort Carillon) aussi. Le Canada en tant que tel n'existait pas. On Parlait de Nouvelle France, Nouvelle Hollande et colonies britanniques. On situait la Nouvelle france, avec l'acadie, au Bas Canada. Mais la guerre s'étendait au delà des lacs Ontario et Huron, et dans ce qui est devenu l'état de New York, le long du lac Champlain, du lac George et de la rivière Hudson. C'est là qu'est Fort Carillon; aux Etats Unis, pas au Canada. Alons y! Régiment de La ReineLe nom de Régiment de la Reine, dans l’armée française de l’ancien régime et de la Restauration, fut accordé à plusieurs régiments prestigieux. L’infanterie possédait un régiment de la Reine, ainsi que chaque subdivision de l’arme de la cavalerie ( cuirassiers, dragons, hussards, chasseurs, etc.) .Infanterie :Ce régiment est créé le 3 octobre 1634, sous le nom de Royans, il est régiment de gentilhomme ( par différenciation d’avec les régiments du roi, régiments de la ligne, régiments provinciaux, milices, etc.). En 1659 après l'incorporation d'autres régiments ( Limousin et Uxelles) il devient la propriété du cardinal de Mazarin sous le nom de Mazarin-français.A la mort du cardinal, le 12 mars 1661, le régiment est renommé Régiment de la Reine Mère, puisqu’il est transmis à la Reine Anne d’Autriche, mère de Louis XIV.A la mort d’Anne d’Autriche en 1666, le régiment passe à sa belle-fille Marie Thérèse et prend le nom de Régiment de la Reine : ( infante Marie Thérèse d’Autriche, fille du roi Philippe IV d’Espagne, lui-même frère d’Anne d’Autriche, et d’Elisabeth de France elle-même sœur de Louis XIII, père de Louis XIV. Ils sont tous doublement cousins germains.) Philippe IV d’Espagne ______ frère de _________ Anne d’Autriche épouse de I I I I I I I Epoux de _ Elisabeth de France_____ sœur de ________ Louis XIII père de I I I______ Père de I Marie Thérèse d’Autriche __________ épouse de __________ Louis XIV ---***--- Ce régiment est à 2 bataillons, il a la prévôté (premier degré de justice royale) .Lors de la guerre de succession de Pologne, le régiment sert en Italie, de 1733 à 1735. Pendant la guerre de succession d’Autriche, il sert d’abord en Bohême en 1741 et 1743, et est transféré dans les Alpes en 1744. Puis il repart en Italie en 1745 46. En 1747, cantonné à Montpellier, il fait partie de l’armée française du maréchal de Belle-Isle qui défend la Provence contre les piémontais.Un bataillon du régiment de la reine, comme cinq autres bataillons d’infanterie régulière française , fut envoyé au Canada.Le 3 mai 1755, le 2ème bataillon (12 compagnies: Assezat, Bayard, Delmas, Desnoës, Faudoas, Hébécourt, Hébécourt ( deux frères Louis Philippe et Charles Le Dossu d’Hébécourt) , Lass, Montbrais, Montreuil, Pascalis, Peres) embarquèrent à Rochefort pour la Nouvelle France. Le navire de ligne, le LYS, transportant quatre de ces compagnies fut capturé le 8 juin par la Royal Navy, au large de Terre Neuve, avant d’arriver à Québec. Les 8 compagnies restantes du 2ème bataillon débarquèrent à Québec le 23 juin. Peu après, elles furent envoyées pour libérer Fort Frédéric (Crow Point) et mirent un point d’arrêt à l’avance britannique du général John Campbell vers le lac Champlain. Le 8 septembre de la même année, 2 compagnies du 2ème bataillon, sous les ordres de Dieskau *, prirent part au combat de Lake George **. Accompagné de 2 compagnies du Languedoc infanterie, ces 2 compagnies de la reine infanterie furent les premières unités régulières à prendre part à une bataille en Amérique du nord au cours de la guerre de sept ans. A l’issue de cette bataille, les troupes provinciales britanniques maintinrent leurs positions mais arrêtèrent leur progression vers le fort Frédéric. Le régiment prit ses quartiers d’hiver à Montréal. *Jean – Armand ( Johan Herman ?)Dieskau, baron de Dieskau : officier, gouverneur de Brest , commandant des troupes régulières françaises au Canada, né en 1701 en Saxe, décédé en 1767 à Suresnes ( Hauts de Seine). Il était le protégé du maréchal de Saxe. Arrivé en France en 1720. ** Lake George est un lac étroit et très long (52km par 5km), orienté nord-sud, qui part de Ticonderoga ( Fort Carillon) et descend jusque Queensbury, près du fleuve Hudson, le quel descend vers West Point, puis New York City. Mais le lac, lui, s’écoule vers le nord pour drainer le lac Champlain qui se continue vers Montréal par la rivière Richelieu. En mai 1756, le 2ème bataillon était en garnison à Ticonderoga, où il prit part à la construction du Fort Carillon, contigu à ce village. Le marquis de Montcalm arriva à Carillon pendant l’été et considéra l’endroit comme sûr. Lorsque Montcalm partit pour le lac Ontario*3, le bataillon resta à Carillon, avec la petite force placée aux ordres du chevalier de Lévis*4.Comme on le voit, Fort Carillon est loin des cabanes et palissades en planches et en troncs trop souvent représenté sur l’imagerie populaire propagée par les britanniques. C’était un fort en pierres taillées du style architectural breton, prévu pour abriter 400 personnes. Le 2 novembre, le bataillon quitta Carillon pour gagner ses quartiers d’hiver en amont de Québec, sur la rive gauche du St Laurent, à Sainte Anne de Beaupré et Beauport. *3 . Le Lac Ontario, le plus à l’est des grands lacs se termine près des Niagara Falls, dans le fleuve Saint Laurent, qui longe la province d’Ontario et traverse celle de Québec. Ce furent les lieux des combats principaux.*4 . En hommage au Chevalier, la ville en face de Québec, rive droite (est) du fleuve Saint Laurent s’appelle Lévis. Au 20 juillet 1757, la force française totalisait 8 000 hommes (dont le 2ème bataillon)rassemblés à Carillon. Le 1er août, cette force quitta Carillon avec Montcalm en direction deFort William Henry (pointe sud du Lake George). Le bataillon prit part au siège du fort qui dura du 5 au 9 août. Le 16 août le bataillon quitta le fort pour retourner à Carillon. Le 4 septembre, il quitta ce fort pour Saint Jean, où il arriva le 7. Il y travailla aux fortifications de la place. Le 12 octobre, un piquet du bataillon fut envoyé pour tenir garnison à Carillon pendant l’hiver. Le 27 octobre, Lévis envoya tout le bataillon en quartiers d’hiver à Québec.Le 13 mars 1758, des éclaireurs indiens repérèrent un détachement des Rogers Rangers près de Carillon. Un petit détachement du bataillon faisait partie du détachement envoyé contre eux. Ils prirent contact pendant ce qu’on a appelé l’escarmouche des raquettes ( skirmish of the snow shoes), près de Carillon. Les Rangers perdirent 125 hommes dans cet engagement. Officier des Rogers Rangers Le 15 mai, le manque de ravitaillement était tel à Québec, que le bataillon, cantonné là , quitta la ville pour Carillon, où les vivres étaient en quantité bien plus grande.Le 3 juin, il revint à Carillon, d’où toutes les autres troupes régulières se rassemblaient pour arrêter l’offensive britannique sur le lac Champlain. Le 30 juin, le bataillon faisait partie du détachement du général de Bourlamaque qui prit position en tête du portage, à l’estuaire du lac Saint Sacrement ( actuelement Lake George). Le 6 juillet, il suivit le gros de la force française sur la rive gauche, en avant des chutes, avant de faire retraite sur Carillon. Le 7 juillet il travailla aux retranchements en avant du fort. Le 8, il prit part à la victoire à la bataille de Carillon, où il était déployé à l’extrémité de l’aile droite sous les ordres de Lévis. Entre le 1er et le 5 novembre, l’armée française en entier quitta Carillon pour prendre ses quartiers d’hiver, laissant quelques détachements pour garder le fort. Le bataillon hiverna entre Saint Augustin et Grondines ( rive gauche du Saint Laurent, entre Québec et Trois Rivières). En 1759, le 2ème bataillon prit part à la force de Bourlamaque, qui avait reçu pour mission d’arrêter l’avancée des britanniques à partir du Lac Champlain. Après la capitulation de Québec, le bataillon se replia sur Montréal, où tous les restes de l’armée française se concentrait. En novembre, le régiment prit ses quartiers d’hiver le long de la rivière Chambly.Au début de 1760, le 2ème bataillon prit part à l’offensive de printemps contre Québec. Le 28 avril, à la bataille de Sainte Foy, il constitua la réserve française. Lorsque les renforts britanniques arrivèrent à Québec, le bataillon se retira sur Montréal avec Lévis. Le 16 septembre, huit jours après la capitulation de Québec, le bataillon quitta le pays le 28 août 1760 pour rentrer en France, où il rejoignit le 1er bataillon, qui avait servi dans les places durant les campagnes de 1756 à 1759.Ses cantonnements d’hivers avaient été : 1755-1756 : Montréal . 1756-1757 : Sainte-Anne de Beaupré ( sortie nord de Québec, au niveau de l’île d’Orléans)et Beauport. 1757-1758 : Région de Québec. 1758-1759 : entre Saint-Augustin et Grondines. 1759-1760 : Rivière Chambly (sur la rivière Richelieu, au niveau de Montréal, à l’est).Lors de la guerre de sept ans le régiment occupait le 24ème rang, et la reine de France en était le colonel en chef. Mais en fait, il fut commandé par les lieutenants colonels suivants: Depuis le 12 août 1746 : marquis de GouyDepuis le 10 février 1759 : marquis de CrussolDepuis le 1er décembre 1774 : comte de TavannesL’état- major du 2ème bataillon en Nouvelle France était commandé par le lieutenant colonelJean-George Jean de Roquemaure.Les drapeaux du 2ème bataillon furent brûlés à l’île Sainte Hélène devant Montréal, avant son rembarquement pour la France.Il partit en Allemagne. Le 10 octobre 1761 il était à Clostercamp puis il participa à la campagne de 1762. En 1791, il devint le 41ème régiment d’infanterie de la ligne.En 1814, le 2ème régiment d’infanterie fut renommé régiment de la reine, mais perdit ce nom dès 1816.Le 41ème régiment d’infanterie se veut résolument le régiment de Bretagne, et est très fier d’être le seul de l’armée de terre à posséder un bagad. Devise : ‘Hardi Bretagne’ A suivre. |
| | | laurent
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Mer 21 Aoû 2013 - 21:29 | |
| salut Philippe projet trés sympa ! merci pour l historique |
| | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 8:06 | |
| On continue: Uniformes et distinctives au temps de la guerre de sept ans :Ceci, ci-dessous, est l’uniforme porté par le régiment de la Reine, en service en Europe. Le 2ème bataillon, seulement recevra un uniforme différent pour le service en Nouvelle France.***Soldats, Régiment français de la Reine et Régiment de Languedoc, au Canada,vers 1756Reconstitution par Eugène Lelièpvre.Ces soldats français du Régiment de la Reine (à gauche) et du Régiment de Languedoc (à droite), portent une version spéciale canadienne de leur uniforme régimentaire. Lorsque les unités des troupes de la Terre (l'armée métropolitaine française) ont été envoyées en Nouvelle-France en 1755, elles se sont vues offrir des uniformes mieux adaptés au service colonial et conçus à la demande du ministère de la Marine (responsable des colonies françaises). Sur cette illustration, les deux hommes portent leur manteau gris-blanc (sans col pour le Canada), mais une fois sur le champ de bataille, les manteaux auraient dû être mis de côté et les soldats n’auraient dû ne porter que leur gilet. Ce qui pourrait sembler totalement inapplicable, vu la rigueur du climat de l’hiver qui s’annonce généralement à mi-octobre pour durer jusqu’en début mai. Pour la Reine, le gilet rouge était l'une des distinctions évidentes de l'uniforme canadien. De plus, il parait surprenant que les soldats se soient promenés en été, simplement vêtus du gilet rouge De la même couleur des tuniques rouges des anglais, d’autant plus que les tricornes des français sont souvent ornés d’une cocarde de soie noire, comme leurs ennemis. L’uniforme des soldats du Régiment de Languedoc était de couleur identique aux uniformes européens habituels.Le chapeau tricorne est de feutre noirci. Il est bordé d’un galon de tissu d’imitation argent pour la troupe et en fil d’argent pour les officiers ( doré pour Languedoc). Le flanc gauche arbore une cocarde, qui n’est qu’un croisillon de tissu en boucle. Des illustrations montrent cette cocarde blanche, ce qui parait normal et habituel sous la monarchie française, et d’autres noire. Ceci m’a surpris car c’est, à priori la couleur des cocardes britanniques. Les illustrations modernes les montrent presque toutes noires. C’est aussi la couleur de celle qui est sur une gravure conservée au musée national canadien. Si les français ont parfois la mémoire courte, la devise du Québec reste quand même : ‘’ je me souviens’’. On peut les croire…Un ’’ dictionnaire de la conversation et de la lecture’’ datant de 1834 m’a appris que la réglementation stricte de la cocarde française ne date que de la révolution, qu’au par avant on trouvait des cocardes de couleurs adaptées aux circonstances politiques ou à d’autres raisons. Seuls les officiers, et encore à partir de 1770 seulement étaient tenus à la cocarde blanche.On peut donc penser que la cocarde blanche et la noire ont pu être portées à l’époque qui nous intéresse. Pour ne blesser personne mais ne prendre parti résolu pour aucun, j’ai peint celle de ma figurine avec des zones foncées en noir, mais avec des éclaircies presque blanches. Viendra ‘’chipotter’’ qui voudra. Uniforme des fifres et tambours :Les tambours et les fifres sont à la livrée de la Reine. Habit à fond rouge, doublé et parementé de bleu, bordé d'un large galon velouté bleu sur lequel un double cordonnet blanc croise en sautoir, formant un dessin semblable à celui de la livrée du Roi. Il existe un très intéressant document conservé à la Bibliothèque Nationale concernant l'état général des approvisionnements des six bataillons qui passeront au Canada daté de 1757 et qui donne pour le régiment La Reine: habit blanc sans collet, parement et veste rouges, boutons d'étain blanc, culotte blanche. Les tambours n'ont pas la livrée de la Reine mais celle du Roy: habit bleu galonné, parement, veste et culotte rouges. Reste à savoir pourquoi, pour la campagne au Canada, au régiment de la reine, le bleu a souvent été changé en rouge, et inversement. Sans réponse pour l’instant…Drapeaux : Le drapeau de la compagnie colonelle est blanc, ceux d'ordonnance ont les quartiers aux 1 et 4 verts, au 2 et 3 noirs par opposition, les croix blanches semées de fleurs de lys d'or ( 5 sur chaque bras ), avec quatre couronnes d'or au milieu entourant 4 fleurs de lis d'or.La figurine :La Méridiana a sorti, il y a encore peu de temps, une très belle figurine en métal ; de 65mm, dans la continuité de sa série sur la Nouvelle France . Il s’agit d’un soldat du régiment du Languedoc lors de la guerre de sept ans. Très finement sculptée, comme c’est l’habitude, la pose est intéressante, car elle rassemble les impressions à priori contradictoires de décontraction, de défit, et de résolution du soldat qui connait son affaire , heureux de son sort, et à qui on ne la fait pas. Les proportions des éléments du corps sont correctes, et la fonderie est tout à fait correcte. Le tout s’emboite parfaitement, sans aucun effort ou rectification.Le régiment du Languedoc est en habit gris-blanc et distingué aux revers et au gilet-veste en bleu roi. Le chapeau est bordé d’un galon en tissu doré.Approche de la figurine en tenue de’ Laguedoc infanterie’, avant reconversion en ‘la Reine Infanterie’. L’habit est sans col, ce qui est exact pour les régiments réguliers en Nouvelle France et les boutons des rabats de poches sont dans le bon sens, pour ce qui n’est pas caché par les revers des manches. J’ai préféré opter pour le régiment ‘’frère’’ qui lui aussi a participé à cette guerre, le 2ème bataillon du régiment de la Reine, aussi en tenue au Canada.Les revers de manches et la veste gilet sont écarlates, au lieu de bleu, et le galon du chapeau est argenté au lieu de doré. A part ces petites rectifications, la figurine reste juste , ‘’ brute de fonderie’’. Juste une fantaisie, j’y rajouterai , sur le havresac, un lot de ‘’bidules’’ qui traîne dans ma boite à rabiots depuis trop longtemps, avec des chaussures de rechange, une serpette , un gobelet ‘’mug’’ . Voilà pour la mise en place.J’ai juste commencé la peinture de la tête, huile, juste pour mesurer mon ennemi. C’est particulièrement agréable et confortable. Par contre, la couche d’apprêt acrylique gris pierre sur le reste du corps m’a joué le vilain tour d’empêcher toute application de peinture à l’huile. J’ai donc décapé l’ensemble. Ouf ! j’ai sauvé la tête, et j’ai à nouveau apprêté le corps en Humbrol blanc mat. La sous couche à l’huile, blanc de titane, noir et une pointe de TOB, s’étale à merveille, sans empâter et sans brillance.(Bien que ce thème ait déjà été abordé sur le forum, je reviens pour préciser que j'ai l'habitude de n'apprêter les figurines qu'au rythme de l'avancement. je suis un grand dégoûtant qui met ses doigts partout et je risquerais, soit de 'polluer'' le travail, soit de décaper par endroits.)Après sous couche, j’ai repris la couleur distinctive du royal La Reine : écarlate. Ombré au caputt mortum et brun Van Dyck. à noter que ni le manteau ni les revers de manches ne sont terminés. Tout ceci n'et qu'une première couche. les éclaircies et les ombres sont à reprendre entièrement. A suivre, donc. |
| | | bono
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 9:11 | |
| Un historique, comme toujours très intéressant et une très belle pièce que tu abordes de la meilleure des façons, un socle "décor" que je trouve très beau et bien approprié... ma foi, que du beau, que du bon que du Barreaud la suite |
| | | mAdj (Angaliel)
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 12:18 | |
| Ma période préférée je vais suivre ça avec grand intérêt. |
| | | christophe41
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 13:49 | |
| C'est déjà une belle avancée. Moi le travail du blanc c'est un peu ma hantise. |
| | | Paul
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 14:17 | |
| Les tonalités du visage sont vraiment très bien choisies. |
| | | laurent
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 15:01 | |
| belle suite |
| | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 16:23 | |
| Merci tous, moi non plus le blanc ne me rassure jamais. Mais... Après deux mois et demi sans peinture ( saturation, vacances en famille, trop chaud, autres occupations, bref tout ce qqui ne vous intéresse pas ) je dégrippe aujourd'hui les pinceaux. Reprise de tous les rouges ( gilet, revers de manches) en ombres: noir de mars et brun Van Dick ; et en éclaircies: base , jaune de Naples et une pointe de blanc. Ensuite, marquage des ombres les plus franches ( noir et Brun VD) sur le manteau. Cela va m'aider quand je passerai le blanc cassé. Et emporté par l'élan, j'ai marqué les cuirs en marron sable, sous-couche du cuir naturel à venir. Petite remarque, à cette époque les bufflèteries de l'infanterie française étaient de cuir blanchi, mais au Canada on les portait en cuir naturel. A suivre. |
| | | Duck
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 16:41 | |
| Beau sujet à réaliser et je pense que l'armée française d'avant la Révolution mérite une grande attention que tu illustres fort bien avec cette figurine, où l'on voit très bien comment la mode vestimentaire va évoluer. En effet, les pans de l'habit qui se rejoignent formeront les retroussis, les manches repliées qui se transformeront en parements et la veste qui sera réduite; tout cela pour le confort du fantassin. Au plaisir! |
| | | Paul
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 18:02 | |
| Joli rouge, affadi juste ce qu'il faut. |
| | | Duck
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 18:37 | |
| Je pense, sauf erreur, que l'éclairage y est pour beaucoup, me semble t' il! |
| | | christophe41
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 18:42 | |
| Ces nuances rendent ce rouge très riche (par les temps qui courent c'est un exploit). |
| | | jicécé
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Jeu 22 Aoû 2013 - 18:46 | |
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| | | Reptor
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Ven 23 Aoû 2013 - 8:43 | |
| Encore une piece de haut niveau ! Et grand merci à toi pour l'historique ! tres bon, comme d'hab !!!! |
| | | bono
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Ven 23 Aoû 2013 - 9:11 | |
| il me plait ton p'tit gars la suite |
| | | laurent
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Ven 23 Aoû 2013 - 11:13 | |
| salut! effectivement beau rendu du rouge aussi |
| | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Ven 23 Aoû 2013 - 12:34 | |
| ''Je pense, sauf erreur, que l'éclairage y est pour beaucoup, me semble t' il!''
Sympa! .... |
| | | michel94fr
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Ven 23 Aoû 2013 - 14:25 | |
| C'est toujours un plaisir pour moi de pouvoir regarder une figurine Ancien Régime, ce qui est plutôt rare. Et quand c'est bien peint (rouge compris) avec en prime des explications sur sa réalisation et sur l'historique de son régiment, alors là c'est le top. En attendant la fin de cette pièce, bravo Philippe. |
| | | marco
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Ven 23 Aoû 2013 - 23:19 | |
| excellent choix de figurine
la peinture me plait bcp !!! et merci pour tout l'historique
Marc |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Sam 24 Aoû 2013 - 0:47 | |
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| | | jicécé
| | | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Sam 24 Aoû 2013 - 11:57 | |
| Et oui, Jean Claude....et oui! ne restes quand même pas trop dehors, il paraît que le temps se gâte! . |
| | | pisco
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Sam 24 Aoû 2013 - 12:10 | |
| j'ai raté le début, je m'installe et j'admire (j'attends avec impatience la peinture du tartan par le maître es-tartan ) |
| | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Sam 24 Aoû 2013 - 12:15 | |
| Eh ben dis don ! il est temps pour certains que les vacances s'achèvent! . En tout cas merci pour ton appréciation. |
| | | Mirofsoft
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Sam 24 Aoû 2013 - 12:44 | |
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| | | jicécé
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Sam 24 Aoû 2013 - 18:21 | |
| Oh oui Philippe, une petite fantaisie : les guêtres en tartan STP |
| | | MarcM
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Sam 24 Aoû 2013 - 18:40 | |
| N'en déplaise aux "esprits éclairés"... je trouve ces couleurs et singulièrement le rouge particulièrement réussies. Presque de quoi donner le goût à l'Ancien régime à un inconditionnel de l'Empire... Bravo Philippe. Marc |
| | | laurent
| | | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Dim 25 Aoû 2013 - 7:44 | |
| Ah ! c'est le madiran qui rend comme çà? eh bien, merci Laurent, je vais me méfier, maintenant. Pas plus d'un cubi par repas... |
| | | Reptor
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Dim 25 Aoû 2013 - 9:17 | |
| Heu, un cubi de ..... Rouge ? |
| | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Dim 25 Aoû 2013 - 9:22 | |
| Nooooonnnnnnn ! un cubi de tartan, bien sûr!:toc toc: |
| | | Reptor
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Dim 25 Aoû 2013 - 9:28 | |
| Argh mince je me suis fourvoyer ! |
| | | bono
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Lun 26 Aoû 2013 - 9:17 | |
| Minci, y avait une tournée de madiran et je l'ai raté.... |
| | | jicécé
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Lun 26 Aoû 2013 - 10:18 | |
| Je trouve que ce forum manque quand même de sérieux :drunken:
:vive: |
| | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Lun 26 Aoû 2013 - 17:41 | |
| ôôôffffff ! si vous saviez, mon bon monsieur, parfois on s'demande!!!! bon, c'est pas tout, je vais recoller au peloton. Garçon! un madiran dans un grand bol, c'est pour la route! |
| | | pisco
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Lun 26 Aoû 2013 - 22:15 | |
| Deux questions s'imposent : 1) aurais je foutu le souk dans le sujet de l'ami Philippe avec mon commentaire à la noix ? 2) avez vous soif ? (parce que moi oui !! et je trinque à votre santé à tous !) |
| | | ToffThor
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Mar 27 Aoû 2013 - 2:11 | |
| Bon alors moi je pars en vacances l'esprit tranquille et que retrouvè-je à mon retour ? Ce bon monsieur Philippe, connu de tous pour son sérieux légendaire digne d'un artilleur, qui se met à peindre une reine enrégimentée, habillée de simples guêtres en tartan et qui boit du madiran rouge ! (en plus elle a de la moustache...)
Je ne sais pas ce que tu entends exactement par "autres occupations" Philippe mais ça a l'air fort comme truc quand même...
Sinon, d'accord avec tous les commentaires précédents : j'aime beaucoup le visage et les rouges sont très bons ! Je retiens la recette du brun Van Dyck + noir pour assombrir ! Et je ne parle pas de l'historique ! Toujours très intéressant et instructif. Hein ? J'avais dit que j'en parlais pas ? Ah oui... Désolé... |
| | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Mar 27 Aoû 2013 - 7:54 | |
| '' 1) aurais je foutu le souk dans le sujet de l'ami Philippe avec mon commentaire à la noix ?''Mais non, mais non, j'ai subi bien pire.... , je veux dire cet été. |
| | | VITRUVE
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Dim 24 Nov 2013 - 20:41 | |
| ben si je ne me trompe, on ne l'a pas vu fini |
| | | Barreaud
| Sujet: Re: régiment de la reine, Carillon, 1758 Dim 24 Nov 2013 - 21:55 | |
| Exact! je termine d'abord mon marin dans le désert, puis les trois coups de pinceau sur le 3rd Foot en 1750, et je reprends le Carillon de mon ancêtre Dossu d'Hébécourt. Il n'est pas perdu. il est dans la file et attend patiemment. ça va vieindre! |
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