Il n'y a pas de secret: il faut d'abord se documenter à fond. Compulser un maximum de photos, se procurer une pièce de tissu, étudier les grands peintres (Hyacinthe Rigaud notamment).
Savoir où se trouve l'ombre, où se trouve le reflet, où placer l'éclat de lumière ultime, contraster à fond, voilà quelques unes des difficultés de la représentation de la soie. A noter que celle-ci présente normalement un plissé très caractéristique, et qu'il est difficile de restituer l'aspect soyeux à la peinture si le sculpteur n'a pas fait ce qu'il faut.
Pour son Ivan le Terrible chez Pegaso, Diego Ruina peignait un vêtement de bleu soutenu à l'acrylique en appliquant les mêmes contrastes que pour une étoffe normale. Il revenait dans un second temps avec des glacis de blanc à l'huile très contrôlés sur les arêtes et des jus de noir (toujours à l'huile) dans les creux. On peut faire un essai mais c'est risqué quand on ne s'appelle pas Diego Ruina.
Je ne crois pas au vernis satiné.