jérome Bonaparte - Waterloo

faites gaffe y'a du texte...



Jérôme Bonaparte, est né le 15 novembre 1784 à Ajaccio (Corse) et mort le 24 juin 1860 au château de Vilgénis (Seine-et-Oise) (de nos jours Massy), prince français et altesse impériale (1806 et 1852), fils de Charles-Marie Buonaparte et de Maria-Létizia Ramolino, est le plus jeune frère de Napoléon. Il est le roi Jérôme Napoléon, prince français ; roi de Westphalie de 1807 à 1815.

il est nommé contre-amiral, prince français, avec une rente d'un million, décoré du grand aigle de la Légion d'honneur en septembre 18063 et retrouve sa place dans l'ordre de l'hérédité familiale.


En 1807, il quitte le service de mer pour prendre le commandement d’un corps d'armée de Bavarois et de Wurtembourgeois, à la tête duquel il enlève la Silésie au roi de Prusse, succès qui lui vaut le grade de général de division, trois mois après la paix de Tilsitt.
Dans le mois d’août 1807, Jérôme épouse la princesse Catherine de Wurtemberg, fille de Frédéric Ier de Wurtemberg, et six jours après, il est créé roi de Westphalie. Les diverses puissances reconnaissent ce nouveau monarque, qui reçoit en même temps de l’empereur Alexandre Ier de Russie la décoration de l’ordre de Saint-André de Russie.
Le roi Jérôme a alors vingt-cinq ans et toute la fougue de la jeunesse. Fier de la position de son frère et de la sienne, il manque souvent de modération et de prudence dans le choix de ses amis. Dépensier et frivole, il multiplie les maîtresses. La reine qu'on appelle « la dinde de Westphalie », ferme les yeux car elle adore son mari qu'elle surnomme Fifi... Ses ministres Beugnot et Reinhart, nommés par Napoléon pour mener les affaires, ne peuvent le raisonner. Bientôt « le roi trouvera son trésor épuisé, ses sujets accablés, ses ministres désolés, le crédit anéanti, les ressources dévorées à l'avance »...Napoléon s'exprimera ainsi sur son compte à l'île Sainte-Hélène avec quelque sévérité, à juste titre...
Celui qu'on nomme « König Lustig » établit sa résidence à Cassel, introduit dans son royaume les institutions françaises et abolit de nombreux abus. Il commence à y joindre l’entente des affaires publiques, lorsque les événements politiques viennent rendre le prince à la vie privée. État modèle, le Royaume de Westphalie devait servir de référence aux autres territoires allemands, ayant reçu la première constitution et abrité le premier parlement en pays germanique. Jérôme importe de Paris le style Empire au langage conforme aux nouvelles visées politiques et Cassel connaît un essor culturel sans pareil. En tant que membre de la Confédération du Rhin, Jérôme veut son armée. C'est le général Eblé, le futur héros de la Bérézina qui mène à bien l'entreprise où l'on trouve le général normand Allix, devenu divisionnaire westphalien.
Le roi de Westphalie fait la campagne de Russie de 1812 à la tête d’une division allemande qui se distingue au combat d'Ostrovno et au combat de Moguilev4. Malheureusement à la suite d'un fâcheux conflit avec le maréchal Louis Nicolas Davout, il se fait surprendre à la bataille de Smolensk, laissant échapper le général russe Bagration. Faute désastreuse qui le fait rétrograder sous les ordres du maréchal Davout. Vexé, Jérôme quitte l'armée sans prévenir, ce qui entraîne des retards dans les mouvements, et rentre à Cassel. Napoléon furieux, fait dire que le roi est malade...
Les désastres de 1812 et de 1813 forcent Jérôme à quitter son royaume. La princesse son épouse ne le quitte pas dans les jours d’adversité et l’accompagne à Paris ; mais, au mois de mars 1814, les époux doivent se séparer, Jérôme pour rejoindre l’impératrice Marie-Louise d'Autriche à Blois, et la reine pour rentrer dans les États de son père. C’est en quittant Paris, à peu de distance de la capitale, à Fossard, sur la route de Fontainebleau, qu’elle est attaquée par une bande armée que commande un ancien Chouan, le marquis de Maubreuil, qui avait fait partie de sa maison en qualité d’écuyer à Cassel. La princesse y perd ses diamants, son argent et ses effets les plus précieux, qui lui sont enlevés. Catherine montre, à cette occasion, qu'elle n'est pas si « dinde » : se souvenant qu'elle est la cousine du tsar, elle alerte Alexandre Ier, alors maître de Paris. Il fait aussitôt rechercher les escrocs par le baron Vitrolles qui retrouve une grande partie du butin.
Après l’abdication de l’Empereur, en 1814, Jérôme retourne à la cour de Wurtemberg. Il est à Trieste avec sa femme, quand la nouvelle de l’événement du 20 mars le ramène à Paris. Il obtient de Joachim Murat une frégate sur laquelle il parvint à s’embarquer secrètement. Il assiste à la cérémonie du Champ-de-Mai, le 1er juin, et le 2 juin, il prend séance parmi les Pairs.
Le maréchal Davout, ministre de la Guerre, qui le déteste cordialement, ne lui donne pas de commandement. Jérôme suit Napoléon en Belgique, autorisé à marcher avec le général Guilleminot, qui commande la 6e division d'infanterie du Ie corps du général Reille. Il déploie aux Quatre-Bras la plus grande bravoure, mais le surlendemain, à Waterloo, lui qui n'a jamais été capable de commander une compagnie, outrepasse les ordres dans le bois d’Hougoumont. C'est un désastre où sa division est mal utilisée toute la journée et décimée. Sans préparation d'artillerie, il culbute deux fois l’élite des troupes britanniques, qui, protégées par une ferme fortifiée où elles s’étaient établies, font un feu des plus meurtriers. Enfin il reste maître du bois après avoir été blessé au bras. Cette affaire coûte cher. Alors qu'il était seulement prévu un point de fixation sur ce bois de Hougomont, Jérôme, ayant mal compris, engage tout le corps du général Reille, qui manque par la suite.
Après la bataille de Waterloo, il gagne Avesnes où il réunit les restes de l'armée puis les regroupe sous Laon. Le maréchal Grouchy, qui a bien retraité depuis Namur, le rejoint et ils se dirigent sur Soissons...
Après la seconde abdication, Jérôme quitte secrètement la capitale, le 27 juin, et parvient, non sans peine, après avoir erré longtemps en Suisse et en France, à rejoindre sa femme qui s’était réfugiée chez son père. Il obtient de ce dernier le château d’Ellwangen, mais à la condition de ne pas s’en éloigner et de ne conserver aucun Français à son service.
Au mois de juillet 1816, le roi de Wurtemberg confère à son gendre le titre de prince de Montfort, sous lequel va être longtemps connu. Il l’autorise, dans le mois d’août suivant, à se rendre avec sa femme et ses enfants, un fils et une fille, au château de Bimbourg, près de Vienne, pour y voir sa sœur Caroline, veuve du roi Murat. Dorénavant et jusqu’à sa rentrée en France, Jérôme réside alternativement dans un château près de Vienne et à Trieste.

voilà le canasson dont la plupart des effets...sont fait.
l'action se deroulera à hougoumont devant le chateau ferme.
beaucoups de choses restent à faire mais le plus gros est derrière.

cordialement
thomas

sympa le canasson

Salut Thomas.

Beau travail. Je vois que tu vas faire un prestigieux recyclage du cheval du grenadier de MM.

Comptes-tu accentuer un peu le contraste du galonnage de selle (que je suppose or et non jaune)?

Bonjour Thomas,

Ya de la lecture

Très beau travail sur la monture , chouette effet "pourpre"? dans les ombres.

Ps: ce que je préfère chez Métal modèle, ce sont les chevaux, les plus beaux sur le marché, à mon gouts.

Jolie robe pour le cheval.....mais ou est Jérôme ??

Bonjour Thomas,

Bel exposé sur Jérôme Napoléon.
Superbe peinture du cheval, la robe est magnifique.
Je pense que la selle et le drap ne sont pas finis?
Bravo

bonsoir à tous,

jérome arrive, il est bien avancé...

pour paul, effectivement, il manque un surlignage clair es galonnages or, mais j'ai peur de tomber dans le "or" brillant.
Pour Albu, je vais passer un jus sombre puis un délimitage de rouge de cadmium clair pour augmenter les contrates.

la photo désature énormement les teintes mais le rouge est beaucoup plus éclatant.

Cordialement
thomas

Je ne pensais pas au surlignage, mais je trouve la couleur trop saturée. J'aurais accentué la proportion d'ocre (cf. "uniforme anglais" à l'acrylique) dans la teinte de base.

la saturation vient, à mon avis, d'un surabondance de jaune de chrome. je rectifie cela avec des jus d'ocre et jaune de napple.

le perso maintenant,, pour donner la dynamique...

Il aurait pas une coquetterie dans l'oeil gauche le père Jérôme?

Sinon très beau boulot.

il ne manquent pas des boutons dans l'habit?

belle travail

bonjour à vous deux,

la peinture du visage n'est pas encore terminée ( c'est un peu comme le reste).
Pour les boutons manquants, c'est que je n'est encore eu le temps de les faire en milliput.
ne vous inquietez pas ;op , ça avance

Cordialement
thomas

Bonsoir Thomas,

Beau boulot,

Du bel ouvrage, comme on dit.
En bonne voie pour faire une très belle pièce.
J'aime beaucoup l'attitude du personnage, et la robe du cheval, et les teintes de l'uniforme, etc...
sur lesquels, je pense, tu reviendras.

Bernard.S a écrit:

Bonsoir Thomas,

Beau boulot,

Peut-être que j'aurais mis le bicorne en colonne.

Très beau boulot mais tes photos sont un peu surexposées et il est difficile de donner un avis car je trouve qu'il manque un peu de contraste.
Belle pièce.

effectivement lancelot, la lampe fut porté trop prêt de la figurine.je tacherais d'être plus nuancé lorsque celle ci aura avancée.
Pour bernard.s, Jérome était le frêre de napoleon et de caractère vaniteux. on peut retrouver une photo de son bicorne dans l'ouvrage de coppens/courcelle "hougomont" et on remarquera qu'il portait dessus les plumetis blanc normalement réservé aux maréchaux et chef de corps d'armée...
Il n'était pourtant ni l'un , ni l'autre mais "seulement" général de division sous les ordres de Reille.

Le bicorne en colonne montre un chef en ordre de bataille; tandis que le caractere de jérome veut montrer son rag.Ce sont pour ces raisons que je l'ai disposé en mode "parade"

Bien à vous
thomas

ça avance, ça avance...
la figurine gagne en propreté.
le socle est terminé,





cordialement
thomas

Très belle peinture Thomas

nelly-samy a écrit:

Très belle peinture Thomas

+ 1
Nath :flower:

Très propre et belle peinture, cavalier et monture.
Mais, si ma mémoire est bonne, je ferais cependant une remarque concernant la robe du cheval.
La couleur du crin et les balzanes (marques blanches aux jambes du cheval) sont incompatibles.
En effet, soit le cheval est bai (couleur de crin noir) et il possède des marques tirant sur le noir aux jambes, soit le cheval est alezan (marques blanches aux jambes) et il ne possède pas de crins noirs mais des crins de couleur identique à la robe.
Quand je regarde la couleur de robe du cheval sur les photos, je trouve qu'il possède fortement la couleur d'un marron doré très caractéristique des chevaux alezans. Il serait peut-être donc judicieux de revoir la couleur du crin.
Pour information : il existe cependant une exception, c'est le cas du cheval noir (cheval zain) qui est un bai brun très, très foncé qui peut avoir des marques blanches aux jambes, mais c'est très rare. Il existe aussi des alezans foncés (couleur marron brûlé pouvant les faire confondre avec des bais) avec crins identiques au poil, donc des alezans pouvant avoir logiquement des balzanes.

bonsoir Thomas,


comme les copains, belles peinture et le décor donne vraiment bien

pour la couleur du cheval,je laisse la parole aux spécialistes

Petite rectification à ce qui est dit plus haut : les alezans et les bais peuvent avoir tous deux des balzanes, moins marquées chez les bais... quoi que certains alezans soient peu marqués. Exemples photographiés récemment aux Haras du Pin :



Un cheval "zain" est un cheval noir sans aucune marque blanche.

Sur ce, il est vrai, Thomas, que ton cheval bai devrait avoir le bas des jambes plus sombre y compris au-dessus de la balzane.

Mais lorsque je faisais de l'équitation (il y a longtemps !) j'ai vu un peu de tout chez nos chevaux !

Autant pour moi, jicécé, j'avais confondu pour la signification du "zain" qui signifie aucune trace de poils blancs.
Par contre, je persiste et je signe, c'est seulement les noirs (ou bais brun foncés à très foncés) qui peuvent avoir des marques blanches aux jambes (et ceci rarement).
J'ai fait aussi un peu d'équitation et cotoyé aussi par le passé les chevaux. (je n'ai jamais rencontré de bai couleur marron doré avec balzanes).
Il est vrai que la variété des robes est infinie malgré un certain code spécifique à chaque type de robes.
Ceci à part, Thomas, le cheval est très beau et très bien peint.

merci à vous deux pour cette rectification qui méritait d'être soulignée.
je ferais plus attention pour mon prochain équidé.
nous dirons que celui ci a marché dans un seau de peinture avant la bataille...

cordialement
thomas

Très belle peinture Thomas

Bravo, c'est superbe

bonjour à tous

les fontes viennent d'être mis en place.le cavalier n'est posé que temporairement car il reste encore tous les petites travaux de fignolages à faire tel que les feuilles de chênes sur le col, placer les etriers etc...
le visage est terminé.

C'est impeccable

bonsoir Thomas,

superbe travail de peinture et très soigné,ce qui fais plaisir pour les yeux

bon courage pour les feuilles de chênes

et un beau travail, mais avec quelques petites incohérences

Jérôme n'est pas un maréchal, alors pourquoi s'en tenir au maréchal? n'est pas mieux qu'une canne ou un fouet?

si elle est à Waterloo comme il le fait d'être si propre? est en grand uniforme, ce qui n'est guère ce qu'il portait lors de la bataille.

sont de petits commentaires, ne porte pas atteinte à la qualité du travail. repositionnement dans le temps »pendant les cent jours" et un fouet pour rendre votre travail parfait

Est-ce vraiment un bâton de maréchal qu'il tient à la main ? ou une lorgnette ?

si est dejà une lorgnette est encore plus facile...

bonsoir à tous,

c'est effectivement une lorgnette (ou longue vue). je salierais les bottes au moyen de pastel mais je me limiterais à cela du fait qu'il sagisse d'un général de division et non d'un sergent.
les plumetis blanc de sont bicorne sont surement dus à son rang de prince (photo de son bicorne porté à waterloo ci dessous)




la tenue réalisée se limitera au frac, seul le col sera parsemé de feuilles de chêne.
merci pour vos encouragements et commentaires

thomas

magnifique thomas!!

Personnellement je serais d'accord avec tes options, Thomas.

Pour le plumetis blanc, Jérôme y avait droit puisque, même si en 1815 il ne commandait plus qu'une division, il avait rang de général commandant un corps d'armée depuis qu'il avait reçu le commandement du 9e corps d'armée lors de la campagne de Silésie en 1807 et du 8e corps au début de la campagne de Russie en 1812.

bonsoir à tous,

ça avance toujours (et sans fin)
figurine fixé sur destrié, médailles terminées, or aussi, feuilles de chene au col également.
quelques jus restent à poser sur visage et uniforme ainsi que poser les rênes.

bien à vous
thomas

Bonjour Thomas

Vraiment une très belle peinture pour l'ensemble : Bravo !
Par contre pour la pose de l'ensemble des rênes, c'est pas un peu chaud sans abimer la peinture ? ou tu as une méthode spéciale ?

Ah oui très belle peinture. BRAVO

Feraud a écrit:

Bonjour Thomas

Vraiment une très belle peinture pour l'ensemble : Bravo !
Par contre pour la pose de l'ensemble des rênes, c'est pas un peu chaud sans abimer la peinture ? ou tu as une méthode spéciale ?

Je conseille d'envelopper l'encolure dans du film plastique alimentaire.

Bonjour Thomas,

Très belle peinture

nelly-samy a écrit:

Bonjour Thomas,

Très belle peinture

Entièrement d'accord.

MAIS (comme je l'ai déjà dit sur d'autres posts) si les petites raies du tissage des ceintures de généraux sont verticales l'impression d'ensemble ne donne pas un aspect de rayures verticales comme beaucoup trop souvent représentée en figurines mais de rayures horizontales :

Bonjour Thomas,

Belle peinture, c'est sûr !

Les remarques de Jicécé sont toujours pertinentes et si je peux ajouter mon grain de sel, tu devrais ombrer l'épaisseur du tapis de selle; je ne sais pas si je me fais bien comprendre mais on voit du rouge qui n'a pas lieu d'être.

Amicalement

Bernard S.

bonjour Thomas,

Feraud a écrit:

Bonjour Thomas

Vraiment une très belle peinture pour l'ensemble : Bravo !
Par contre pour la pose de l'ensemble des rênes, c'est pas un peu chaud sans abimer la peinture ? ou tu as une méthode spéciale ?

même remarque sur le travail de peinture et même question

olà, que de question,

n'aimant pas faire les rênes, je les gardes pour la fin. comme dit par paul, un film alimentaire empêchera d'abimer la peinture.

Damned, Jcc à découvert le pot au rose!!! je me suis en premier lieu inspiré des travaux de cartacci qui peint les rayures en bandes verticales et avant hier en lisant une revue de "gloire et empire " je me suis rendu compte que le peintre patrice courcelle les peignait à l'horizontal.
Trop tard pour moi, ce sera pour une prochaine fois...

Pour bernard S, je vais tacher d'ombrer un peu plus les coupures du tapis afin de signifier plus de rupture entre les différents éléments du tapis.

Merci pour vos commentaires
thomas

bandes verticales tel que :

Très belles figurines mais une figurine aussi bien peinte qu'elle soit n'a jamais constitué, à mon sens, une source d'uniformologie. Quand il s'agit de pièces d'uniformes rien ne vaut de se référer à des pièces véritables existantes, d'où l'intérêt pour tout figuriniste de passer de longues heures dans les musées ou à des sources iconographiques fiables (et encore une fois attention à l'Internet !!! )
Cela dit pour tenter de faire avancer le schmilblick en figurines historiques

Bonjour Thomas,

C'est de cet endroit dont je veux parler.

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