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| heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? | |
| | Auteur | Message |
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Giamilos
| Sujet: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Ven 25 Nov 2016 - 8:39 | |
| Bonjour tout le monde, Je vais prochainement réaliser ce chevalier du 13eme de chez pegaso. Je m interroge sur le port d un heaume avec cimier. Sur ce que j ai pu trouver un semble que le cimier n était porté qu' en tournoi. Il est vrai que je vois assez peu son utilité en combat il devait être encombrant et peu pratique avec son voile sur le cou. Du coup je pense représenter ce chevalier en tournoi dans un combat à pied. La masse d arme etait d ailleurs utilisé en tournoi. C est peut être d ailleurs la représentation qu' en a voulu donner pegaso. Avis aux spécialistes merci! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Figurbetont
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Ven 25 Nov 2016 - 11:33 | |
| Hallo Fabien,In Ihrer Frage gibt es keine kurze und schnelle Reaktion der Geschichte.Bilder aus dieser Zeit gibt es nur Manuskripte, gibt es einigekleine Miniaturen zu den Texten gemalt.Daher kann man das in den Kämpfen zu sehen und den Kampf gegen den sehrkleine farbige Markierungen meist kleine KlumpenFarbe auf dem Helm oder wurden auf den Schultern getragen.Wahrscheinlich zur optischen Erfassung Leiter.Diese große Dekorationen auf Helme mit Zahlen und Streifenwaren nur dem vierzehnten Jahrhundert mit speziellen Turnier Schlachten währendnur in den gebracht Herausforderungen.Turniere waren in der Tat mehrere Disziplinen.Der Sieger dieses Duells war der Kämpfer,Gegner kann diesen Grat zu verweigern.Diese Kämme wurden auf der Schulter befestigt.wurde mit abgestumpften Schwertern gekämpft,nach den zahlreichen Verletzungen und Todesfälle beiTurniere 1350-1400 hatte die Kirche ein Verbot von Turnieren auferlegt.Leider sind fast alle Figuren Chevalier,die in der Vergangenheit nicht ganz richtig gekauft werden können,die meisten sind ziemlich falsch ....Aber alles ist möglich .... wir wissen nicht, weil die Bildquellen,. Keine fehlenden Original-Helme haben, dass die Zeit solche Spitzen,aber mit vielen kleinen Knöpfen, wo man könnte etwas reparieren.Thema sehr interessant !!!viel Glück mit Ihrem Figur.(Translatet von [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]freundliche grüßeaus Deutschlandvon Ossi (Figurbetont) |
| | | Giamilos
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Ven 25 Nov 2016 - 13:04 | |
| Merci Oswald pour ta réponse ! .. le pb c est que c est en allemand.. et je ne comprend pas l allemand ! Aïe ! |
| | | Figurbetont
| | | | Duck
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Ven 25 Nov 2016 - 13:57 | |
| Hello "Giamilos", je suis de ton avis et encore à cheval car à pied, cela signifiait qu'il avait été projeté au sol donc le combat devait être terminé....sauf erreur ou avis contraire. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][url=On fixe communément l’origine des tournois au XIe siècle, et l’on cite quelques gentilshommes qui en auraient été les inventeurs : l’un d’entre eux serait Geoffroi de Preuilly, mort en 1066, et sans doute les tournois ont dû atteindre, sous l’influence de l’institution de la chevalerie, à un degré de splendeur qui a pu paraître leur donner une origine nouvelle Il faut toutefois reconnaître que, presque de tout temps, chez toutes les nations belliqueuses, l’élite des guerriers s’est exercée, par des combats simulés, au métier des armes, et en France même on trouve des traces de jeux de ce genre avant les Xe et IXe siècles. Aussi longtemps que la chevalerie eut vraiment une mission politique et religieuse à remplir, les tournois furent de sérieuses écoles de prouesse, où les champions cherchaient avant tout à devenir de forts et adroits hommes de guerre, sans beaucoup se soucier de riches armures, de beaux équipements, ou même d’applaudissements de dames. Mais, plus tard, quand les rudes combats des puissances féodales eurent cessé, lorsque les croisades et les progrès du luxe eurent contribué à adoucir l’âpreté des mœurs de la noblesse d’Europe, les joutes prirent insensiblement un caractère de magnificence et de galanterie, et se transformèrent en fêtes solennelles soumises à des règlements particuliers, et accompagnées de cérémonies publiques qui ont varié suivant les pays et suivant les époques. Une des plus belles descriptions de tournois est celle du roman d’Ivanhoë, par Walter Scott. Scène de tournoi Scène de tournoi D’après des documents authentiques, voici quelles étaient les principales circonstances de ces fêtes en France aux XIIe et XIIIe siècles. Les tournois solennels étaient souvent annoncés plusieurs mois d’avance ; la veille était de plus annoncée un jour d’avance par les proclamations des officiers d’armes. « Seigneurs chevaliers, demain aurez la veille du tournois où prouesse sera vendue et achetée au fer et à l’acier ». Tandis qu’on préparait le lieu destiné au tournois, on suspendait le long des cloîtres des monastères les écus armoiriés de ceux qui prétendaient entrer dans les lices ; on les y laissait plusieurs jours exposés aux regards. Un héraut ou poursuivant d’armes nommait les chevaliers auxquels ils appartenaient. La veille du tournoi était solennisée par des espèces de joutes appelées tantôt essais ou éprouves (épreuves), tantôt les vèpres du tournoi, et quelquefois escremies ou escrimes : les écuyers s’y exerçaient les uns contre les autres avec des armes plus légères et plus faciles à rompre que celles des chevaliers. C’était le prélude du grand combat, de la maître éprouve. Des hours ou échafauds partagés en loges et en gradins, décorés de riches tapis, de pavillons, de bannières, de banderoles et d’écussons, étaient dressés autour de la carrière, ainsi que des tentes ou pavillons pour recevoir les rois, les reines, les princes et princesses, les anciens chevaliers, les seigneurs, dames et demoiselles. Sauval décrit, dans son histoire de Paris, les lices plantées pour les tournois au Palais, au Louvre, à l’hôtel Saint-Paul, à celui des Tournelles, et autres lieux dans Paris. Des juges nommés exprès, des maréchaux du camp, des conseillers ou assistants, avaient en divers lieux des places marquées pour maintenir dans le champ de bataille les lois de la chevalerie et des tournois. Des rois, hérauts et poursuivants d’armes, répandus en divers endroits, avaient les yeux fixés sur les combattants pour faire un rapport fidèle des coups qui seraient portés et reçus. Des ménestriers avec leurs instruments de musique, des valets ou sergents de service, se tenaient aussi dans le camp. Les chevaliers, superbement équipés, suivis de leurs écuyers, tous à cheval, entraient avec une contenance grave, au son des fanfares. Le signal donné, les rideaux des hours s’ouvraient devant les spectateurs. On commençait par la course de la lance, appelée proprement joute, et qui se faisait seul à seul. C’était une image du combat individuel sur le champ de bataille. « Lors s’entreloignent eux deux, et viennent de si grande alleure comme les chevaux peuvent aller, et s’entrefierent les plus grands coups qu’ils peuvent, et Persides rompt sa lance et Hector le fiert, si qu’il le porte par terre emmy le champ. Sire, dict Hector, je ne sai comment vous le ferez à la meslèe ; mais en joute, sai-je bien que vous en avez le prix. Pendant que nous sommes à cheval, dit un des hérauts de Flores de Grèce, et que lances ne vous peuvent manquer, esprouvons-nous encore quelques coups, estant comme il m’est avis le plaisir de la course trop plus beau que le combat à l’épée ». Les lances étaient ou très petites ou très grandes, suivant les conventions ou les circonstances. Dans les joutes faites aux noces de M. d’Alençon (lettre de Louis XII), les lances étaient petites, à cause des jeunes princes qui tenaient le pas. Dans les autres combats qui suivaient la joute, les deux lignes opposées des chevaliers se mêlaient pour en venir aux mains, comme deux corps d’armée, d’où vint le nom de mêlées : on combattait alors avec l’épée, la hache et la dague. Le nom de tournoi vient peut-être, dit La Curne de Sainte-Palaye, de ce que les champions se tournaient dans tous les sens, tandis que la course des lances se faisait en ligne droite. Combat à la barrière Combat à la barrière Outre ces sortes de combats, il y avait le pas d’armes, qui simulait des attaques et des défenses de défilés, de gués ou de ponts ; les combats à la barrière, qui apprenaient les difficultés à vaincre aux approches et aux barrières d’une place ; les castilles (ce mot, en langage vulgaire, signifie encore aujourd’hui une querelle, un différend), qui étaient des imitations de l’assaut des tours et remparts ; enfin les joutes dans les mines, qui représentaient les ruses usitées dans les sièges. Mais ces derniers exercices étaient plus rares, et exigeaient des emplacements et des préparatifs particuliers. Les principaux règlements des tournois consistaient à ne porter des coups de lance qu’au visage et entre les quatre membres, c’est-à-dire au plastron ; à ne plus frapper un chevalier dès qu’il avait ôté la visière de son casque, ou qu’il s’était déheaumé ; à ne pas se réunir plusieurs contre un seul dans certains combats, tels que celui qui était proprement appelé joute ; à ne point blesser le cheval de son adversaire ; à ne point frapper de la pointe, mais du tranchant de l’épée ; à ne point combattre hors de son rang, etc. Malgré ces prohibitions introduites pour empêcher, autant que possible, l’effusion de sang, l’arène était presque toujours ensanglantée, et ne différait souvent en rien d’un champ de bataille. C’est ainsi qu’à Nuys, près de Cologne, en 1240, un tournoi coûta la vie à soixante chevaliers ou écuyers. Les instruments des ménestrels, les cris des hérauts, célébraient chaque brillant coup de lance ou d’épée. Le vainqueur était nommé à plusieurs reprises (d’où l’on prétend, à tort ou à raison, que s’est formé en France le mot renommée) ; mais souvent on ne saluait les hauts faits d’armes que par ces mots : « Honneur aux fils des preux ». Un champion choisi par les dames, et armé d’une longue pique ou d’une lance surmontée d’une coiffe ou d’un voile, abaissait sur les heaumes des chevaliers en danger pour avoir violé par inadvertance les lois du combat, ce signe de clémence et de sauvegarde. La dernière joute se nommait la lance des dames ; c’était celle où l’on cherchait à faire preuve de plus de valeur et d’adresse. Le prix du tournoi était décerné d’après le jugement des chevaliers préposés aux joutes, ou à l’unanimité des voix, ou bien encore, mais plus rarement, par un tribunal composé de dames et de demoiselles. Le vainqueur, après avoir remporté le prix, était conduit dans le palais, et désarmé par les dames, qui le revêtaient d’habits précieux ; il occupait ensuite au festin la place la plus honorable. La magnificence que l’on déployait quelquefois dans ces fêtes est presque incroyable. A Beaucaire, en 1174, il y eut un grand tournoi de dix mille chevaliers pour célébrer la réconciliation de Rémond, duc de Narbonne, avec le roi d’Aragon. Bertran Raiembaux, ou Raibaux, fit labourer avec douze paires de bœufs le champ du tournoi, et derrière ces bœufs se tenaient des hommes qui semèrent, par son ordre, trente mille pièces d’or ou d’argent. Guillaume Gros de Martello, qui était venu jouter avec une suite de quatre cents chevaliers, n’employa d’autre feu pour cuire tous les mets de sa table pendant la durée des fêtes, que le feu des bougies et des torches. Ranmons de Venous, ou Raimon le Venoul, avait amené pour son usage trente chevaux de belle race, qu’il fit tous brûler avant son départ, en présence de la foule des assistants ; il y eut mille autres prodigalités aussi extravagantes. Les causes de la décadence des tournois furent à peu près les mêmes que celles de la décadence de la chevalerie. Le changement de système dans la guerre et dans les armes, la valeur personnelle remplacée par la puissance des masses, l’affaiblissement de la féodalité soumise à l’unité impériale ou royale, y contribuèrent certainement plus que les défenses fréquentes des papes, des conciles et des rois. Sous Charles VII, vers 1443, l’auteur du Journal de Paris reproche à la noblesse son oubli des tournois : « Plus ne leur en challoit, dit-il, que de jouer au dez, ou chasser au bois, ou danser ; ne se faisoient mais (plus) comme on souloit faire, ne joustes, ne tournois, ne nuls faits d’armes, pour paour des lézions (blessures) : bref tous les seigneurs de France estoient tous devenus comme femmes, car ils n’estoient hardis que sur les povres laboureurs, et sur povres marchands qui étoient sans nulles armes. » Ce fut surtout après la mort de Henri II, blessé dans un tournoi de la rue Saint-Antoine, par le comte Gabriel de Montgomery, que ces fêtes devinrent plus rares. Cependant on cite encore des combats à la barrière, où Charles IX et son frère firent armes l’un contre l’autre en champ clos, et l’on se rappelle que beaucoup de gentilshommes catholiques, surpris dans leurs préparatifs pour la Saint-Barthélemy par des huguenots alarmés, répondaient qu’ils s’apprêtaient à un tournoi que le roi allait proposer. Sous les règnes suivants, il y eut encore, à de rares intervalles, quelques joutes dont parle Bassompierre ; mais bientôt l’ardeur chevaleresque dégénéra en une fureur aveugle pour les duels.]On fixe communément l’origine des tournois au XIe siècle, et l’on cite quelques gentilshommes qui en auraient été les inventeurs : l’un d’entre eux serait Geoffroi de Preuilly, mort en 1066, et sans doute les tournois ont dû atteindre, sous l’influence de l’institution de la chevalerie, à un degré de splendeur qui a pu paraître leur donner une origine nouvelle Il faut toutefois reconnaître que, presque de tout temps, chez toutes les nations belliqueuses, l’élite des guerriers s’est exercée, par des combats simulés, au métier des armes, et en France même on trouve des traces de jeux de ce genre avant les Xe et IXe siècles. Aussi longtemps que la chevalerie eut vraiment une mission politique et religieuse à remplir, les tournois furent de sérieuses écoles de prouesse, où les champions cherchaient avant tout à devenir de forts et adroits hommes de guerre, sans beaucoup se soucier de riches armures, de beaux équipements, ou même d’applaudissements de dames. Mais, plus tard, quand les rudes combats des puissances féodales eurent cessé, lorsque les croisades et les progrès du luxe eurent contribué à adoucir l’âpreté des mœurs de la noblesse d’Europe, les joutes prirent insensiblement un caractère de magnificence et de galanterie, et se transformèrent en fêtes solennelles soumises à des règlements particuliers, et accompagnées de cérémonies publiques qui ont varié suivant les pays et suivant les époques. Une des plus belles descriptions de tournois est celle du roman d’Ivanhoë, par Walter Scott. Scène de tournoi Scène de tournoi D’après des documents authentiques, voici quelles étaient les principales circonstances de ces fêtes en France aux XIIe et XIIIe siècles. Les tournois solennels étaient souvent annoncés plusieurs mois d’avance ; la veille était de plus annoncée un jour d’avance par les proclamations des officiers d’armes. « Seigneurs chevaliers, demain aurez la veille du tournois où prouesse sera vendue et achetée au fer et à l’acier ». Tandis qu’on préparait le lieu destiné au tournois, on suspendait le long des cloîtres des monastères les écus armoiriés de ceux qui prétendaient entrer dans les lices ; on les y laissait plusieurs jours exposés aux regards. Un héraut ou poursuivant d’armes nommait les chevaliers auxquels ils appartenaient. La veille du tournoi était solennisée par des espèces de joutes appelées tantôt essais ou éprouves (épreuves), tantôt les vèpres du tournoi, et quelquefois escremies ou escrimes : les écuyers s’y exerçaient les uns contre les autres avec des armes plus légères et plus faciles à rompre que celles des chevaliers. C’était le prélude du grand combat, de la maître éprouve. Des hours ou échafauds partagés en loges et en gradins, décorés de riches tapis, de pavillons, de bannières, de banderoles et d’écussons, étaient dressés autour de la carrière, ainsi que des tentes ou pavillons pour recevoir les rois, les reines, les princes et princesses, les anciens chevaliers, les seigneurs, dames et demoiselles. Sauval décrit, dans son histoire de Paris, les lices plantées pour les tournois au Palais, au Louvre, à l’hôtel Saint-Paul, à celui des Tournelles, et autres lieux dans Paris. Des juges nommés exprès, des maréchaux du camp, des conseillers ou assistants, avaient en divers lieux des places marquées pour maintenir dans le champ de bataille les lois de la chevalerie et des tournois. Des rois, hérauts et poursuivants d’armes, répandus en divers endroits, avaient les yeux fixés sur les combattants pour faire un rapport fidèle des coups qui seraient portés et reçus. Des ménestriers avec leurs instruments de musique, des valets ou sergents de service, se tenaient aussi dans le camp. Les chevaliers, superbement équipés, suivis de leurs écuyers, tous à cheval, entraient avec une contenance grave, au son des fanfares. Le signal donné, les rideaux des hours s’ouvraient devant les spectateurs. On commençait par la course de la lance, appelée proprement joute, et qui se faisait seul à seul. C’était une image du combat individuel sur le champ de bataille. « Lors s’entreloignent eux deux, et viennent de si grande alleure comme les chevaux peuvent aller, et s’entrefierent les plus grands coups qu’ils peuvent, et Persides rompt sa lance et Hector le fiert, si qu’il le porte par terre emmy le champ. Sire, dict Hector, je ne sai comment vous le ferez à la meslèe ; mais en joute, sai-je bien que vous en avez le prix. Pendant que nous sommes à cheval, dit un des hérauts de Flores de Grèce, et que lances ne vous peuvent manquer, esprouvons-nous encore quelques coups, estant comme il m’est avis le plaisir de la course trop plus beau que le combat à l’épée ». Les lances étaient ou très petites ou très grandes, suivant les conventions ou les circonstances. Dans les joutes faites aux noces de M. d’Alençon (lettre de Louis XII), les lances étaient petites, à cause des jeunes princes qui tenaient le pas. Dans les autres combats qui suivaient la joute, les deux lignes opposées des chevaliers se mêlaient pour en venir aux mains, comme deux corps d’armée, d’où vint le nom de mêlées : on combattait alors avec l’épée, la hache et la dague. Le nom de tournoi vient peut-être, dit La Curne de Sainte-Palaye, de ce que les champions se tournaient dans tous les sens, tandis que la course des lances se faisait en ligne droite. Combat à la barrière Combat à la barrière Outre ces sortes de combats, il y avait le pas d’armes, qui simulait des attaques et des défenses de défilés, de gués ou de ponts ; les combats à la barrière, qui apprenaient les difficultés à vaincre aux approches et aux barrières d’une place ; les castilles (ce mot, en langage vulgaire, signifie encore aujourd’hui une querelle, un différend), qui étaient des imitations de l’assaut des tours et remparts ; enfin les joutes dans les mines, qui représentaient les ruses usitées dans les sièges. Mais ces derniers exercices étaient plus rares, et exigeaient des emplacements et des préparatifs particuliers. Les principaux règlements des tournois consistaient à ne porter des coups de lance qu’au visage et entre les quatre membres, c’est-à-dire au plastron ; à ne plus frapper un chevalier dès qu’il avait ôté la visière de son casque, ou qu’il s’était déheaumé ; à ne pas se réunir plusieurs contre un seul dans certains combats, tels que celui qui était proprement appelé joute ; à ne point blesser le cheval de son adversaire ; à ne point frapper de la pointe, mais du tranchant de l’épée ; à ne point combattre hors de son rang, etc. Malgré ces prohibitions introduites pour empêcher, autant que possible, l’effusion de sang, l’arène était presque toujours ensanglantée, et ne différait souvent en rien d’un champ de bataille. C’est ainsi qu’à Nuys, près de Cologne, en 1240, un tournoi coûta la vie à soixante chevaliers ou écuyers. Les instruments des ménestrels, les cris des hérauts, célébraient chaque brillant coup de lance ou d’épée. Le vainqueur était nommé à plusieurs reprises (d’où l’on prétend, à tort ou à raison, que s’est formé en France le mot renommée) ; mais souvent on ne saluait les hauts faits d’armes que par ces mots : « Honneur aux fils des preux ». Un champion choisi par les dames, et armé d’une longue pique ou d’une lance surmontée d’une coiffe ou d’un voile, abaissait sur les heaumes des chevaliers en danger pour avoir violé par inadvertance les lois du combat, ce signe de clémence et de sauvegarde. La dernière joute se nommait la lance des dames ; c’était celle où l’on cherchait à faire preuve de plus de valeur et d’adresse. Le prix du tournoi était décerné d’après le jugement des chevaliers préposés aux joutes, ou à l’unanimité des voix, ou bien encore, mais plus rarement, par un tribunal composé de dames et de demoiselles. Le vainqueur, après avoir remporté le prix, était conduit dans le palais, et désarmé par les dames, qui le revêtaient d’habits précieux ; il occupait ensuite au festin la place la plus honorable. La magnificence que l’on déployait quelquefois dans ces fêtes est presque incroyable. A Beaucaire, en 1174, il y eut un grand tournoi de dix mille chevaliers pour célébrer la réconciliation de Rémond, duc de Narbonne, avec le roi d’Aragon. Bertran Raiembaux, ou Raibaux, fit labourer avec douze paires de bœufs le champ du tournoi, et derrière ces bœufs se tenaient des hommes qui semèrent, par son ordre, trente mille pièces d’or ou d’argent. Guillaume Gros de Martello, qui était venu jouter avec une suite de quatre cents chevaliers, n’employa d’autre feu pour cuire tous les mets de sa table pendant la durée des fêtes, que le feu des bougies et des torches. Ranmons de Venous, ou Raimon le Venoul, avait amené pour son usage trente chevaux de belle race, qu’il fit tous brûler avant son départ, en présence de la foule des assistants ; il y eut mille autres prodigalités aussi extravagantes. Les causes de la décadence des tournois furent à peu près les mêmes que celles de la décadence de la chevalerie. Le changement de système dans la guerre et dans les armes, la valeur personnelle remplacée par la puissance des masses, l’affaiblissement de la féodalité soumise à l’unité impériale ou royale, y contribuèrent certainement plus que les défenses fréquentes des papes, des conciles et des rois. Sous Charles VII, vers 1443, l’auteur du Journal de Paris reproche à la noblesse son oubli des tournois : « Plus ne leur en challoit, dit-il, que de jouer au dez, ou chasser au bois, ou danser ; ne se faisoient mais (plus) comme on souloit faire, ne joustes, ne tournois, ne nuls faits d’armes, pour paour des lézions (blessures) : bref tous les seigneurs de France estoient tous devenus comme femmes, car ils n’estoient hardis que sur les povres laboureurs, et sur povres marchands qui étoient sans nulles armes. » Ce fut surtout après la mort de Henri II, blessé dans un tournoi de la rue Saint-Antoine, par le comte Gabriel de Montgomery, que ces fêtes devinrent plus rares. Cependant on cite encore des combats à la barrière, où Charles IX et son frère firent armes l’un contre l’autre en champ clos, et l’on se rappelle que beaucoup de gentilshommes catholiques, surpris dans leurs préparatifs pour la Saint-Barthélemy par des huguenots alarmés, répondaient qu’ils s’apprêtaient à un tournoi que le roi allait proposer. Sous les règnes suivants, il y eut encore, à de rares intervalles, quelques joutes dont parle Bassompierre ; mais bientôt l’ardeur chevaleresque dégénéra en une fureur aveugle pour les duels.[/url]
Dernière édition par Duck le Ven 25 Nov 2016 - 14:00, édité 1 fois |
| | | sedullos
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Ven 25 Nov 2016 - 14:00 | |
| si tu décides de faire évoluer ce chevalier lors d'un tournoi , il devrait être équipé soi d'une épée sans pointe ni tranchant où biens d'une massue [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]la chose qui ne convient pas c'est son heaume.... pour le combat en tournoi armé d'une épée où d'une massue en principe ils portaient ce casque pour plus de visibilité [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Figurbetont
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Ven 25 Nov 2016 - 16:01 | |
| Salut Joel, Merci pour vos commentaires très belles et intéressantes à propos de chevaliers et des tournois. Je lis avec beaucoup de plaisir .... magnifiquement écrit !!! salutations amicales par Ossi Salut Fabien, à votre question, vous ne pouvez pas écrire réponse courte. La réponse est très compliquée. A partir de ce moment il n'y a pas des peintures ou des images grand format. Images ne peuvent être trouvés dans les textes écrits à la main sous forme de petites vignettes ou plus sur des tapisseries comme Miniatures à des descriptions des batailles ou des campagnes il y a beaucoup, mais je n'ai pas vu de ce moment-là, représentant un chevalier avec une grande crête dans les batailles. Cependant, on voit des chevaliers individuels, un petit Helmzier usure. Surtout, il est un petit ruban de couleur de tissu ou d'un petit panache. Ces signes étaient pour les troupes d'identifier les commandants ou pour l'orientation. La situation est différente dans les tournois. Ici, les chevaliers ont une superbe décoration. Mais ces bijoux a augmenté au cours du temps. Dès le 14ème siècle comme le déclin du tournoi étant et de la chevalerie est devenu plus fort était là était super figures héraldiques et de grandes plumes et d'énormes rubans de tissu de couleur qui ont été portés sur le casque. Ces crêtes ont été fixés, mais sur les épaules. Ces grandes crêtes étaient seulement à une discipline spécifique du tournoi soutenu. Lorsque le duel sans cheval le chevalier avait gagné, de l'autre la pourrait séparer la coiffure de la barre. Ces duels ont été battus avec des épées émoussées. Ceci ne concerne que le quatorzième siècle, car après la de nombreux morts et blessés lors des tournois dans le 12e et en particulier du 13ème siècle l'église avait ce mal trottoir tournoi veulent. Cependant, avec peu de succès. Votre personnage donc j'appeler chevaliers lors d'un tournoi. Tout est possible, car il y a peu de sources de cette période d'image soumis. Une autre preuve. Tous les casques, à partir de ce moment, il y a beaucoup de disponibles dans les musées, avoir aucune crête mais souvent seulement une pièce jointe ou un oeillet sur une cassette ou un petit panache. Un thème intéressant et je vous souhaite bonne chance pour votre projet vel !!! freundliche Grüße aus Deutschland von Ossi (Figurbetont) |
| | | Giamilos
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Ven 25 Nov 2016 - 18:26 | |
| Merci a tous pour toutes ces informations ! @Joël merci pour ces descriptions de ces tournois où l on s aperçoit que c etait de grandes festivités. Il y avait plusieurs disciplines et pas seulement la joute qu on assimile souvent à la seule discipline du tournoi. On s aperçoit aussi que les tournois des 13eme et 12eme siècle étaient particulièrement violents d ailleurs dans ton récit il y a plusieurs dizaines de morts lors d un tournoi. @Jean Luc merci pour ces photos et représentation.Je m interroge sur l utilisation du casque en photo est ce un casque du 13eme ? Oui si je le représente a pied effectivement son épée devra être émoussé et la pointe arrondie. Mais la encore beaucoup d interrogations est ce que les chevaliers qui pratiquaient l épreuve à pied portaient leurs eperons? Le fourreau et la dague ? Possible que le chevalier ait voulu porter les attributs de son statut donc les eperons entre autre mais pas pratique encore pour un combat à pied! @Oswald merci pour tes elements oui il y a peu de gravures sur les tournois de cette epoque. On lit plus haut qu' ils servaient entre autre au 13eme a canaliser un peu si on peut dire les velléités belliqueuses des seigneurs revenus de croisade. Ce qui expliquait les morts qu on a pu dénombrer a cette epoque en tournoi! Sujet passionnant en tous les cas. Il faudrait interroger le principal intéressé à savoir le sculpteur de cette pièce Benoît Cauchies |
| | | Duck
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Ven 25 Nov 2016 - 19:48 | |
| Pas de quoi, il ne faut pas oublier que les éperons font parties des attributs de base du chevalier avec l'épée et l'écu.......le cheval bien sur.... |
| | | sedullos
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Sam 26 Nov 2016 - 8:52 | |
| - Citation :
@Jean Luc merci pour ces photos et représentation.Je m interroge sur l utilisation du casque en photo est ce un casque du 13eme ? Oui si je le représente a pied effectivement son épée devra être émoussé et la pointe arrondie. Mais la encore beaucoup d interrogations est ce que les chevaliers qui pratiquaient l épreuve à pied portaient leurs eperons? Le fourreau et la dague ? Possible que le chevalier ait voulu porter les attributs de son statut donc les eperons entre autre mais pas pratique encore pour un combat à pied!
je pense que ce casque est bien du XIIIe , voir début XIVe ; pour les éperons , il s"agit d'éperons à rouelles qui n'apparaissent que plus tard [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]pour ce chevalier ces éperons me semble plus adéquat portait il tout ces équipements lors de tournoi , je ne sais pas trop ? une chose qui ne va pas c'est toujours ce casque destiné aux joutes à cheval mais surement pas à pied , autre chose si tu décides de garder ce cimier choisi un portrait héraldique correspondant à son cimier
Dernière édition par sedullos le Sam 26 Nov 2016 - 14:09, édité 1 fois |
| | | Giamilos
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Sam 26 Nov 2016 - 10:45 | |
| @merci Joel on dira donc qu' il garde l ensemble de ses attributs ! @Jean Luc merci pour ces precisions. Les éperons me semblent faciles à corriger. Par contre pour le heaume ce sera plus compliqué n ayant aucun talent de sculpteur remplacer ce heaume par le heaume de tournoi a pied me semble insurmontable ! Tu avais réalisé ce chevalier en 2013 comment se découpe justement la partie heaume cimier? Tu ne l avais pas conservé d ailleurs sur ta pièce. Merci [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | sedullos
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Sam 26 Nov 2016 - 14:22 | |
| tu as deux possibilités une avec heaume + cimier , et l'autre heaume sans cimier , pour plus de choix héraldique |
| | | Giamilos
| Sujet: Re: heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? Sam 26 Nov 2016 - 15:16 | |
| - sedullos a écrit:
- tu as deux possibilités une avec heaume + cimier , et l'autre heaume sans cimier , pour plus de choix héraldique
Merci Jean Luc |
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| | | | heaume avec cimier, quid de son utilisation en combat ? | |
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