Salut !
En pleine réflexion sur la peinture des chevaux, j'ai pensé que ces articles, de Julio CABOS, pouvaient apporter un plus à votre propre réflexion...
Il sont issus du magazine "Figure Internationale" #32 et en suivant #36.
Enjoy !
Voici le premier article (la personne est moins "balaise" que moi en anglishe !"
"D’abord avec l’aérographe, utilisant des peintures acryliques, pour donner les premiers tons de base, lumières et ombres. Après avec le pinceau, où on a utilisé des huiles pour mettre en évidence les tons du pelage en travaillant les lumières et les ombres.
Les peintures à l’huile sont les meilleures pour achever parfaitement une bonne peinture du cheval. Comme l’huile a un effet agglutinant et les autres types de peinture n’ont pas cet effet, celui-ci il ne sèche pas par évaporation puisqu’il ne grade aucune relation avec l’eau. Le séchage se produit par une réaction chimique avec l’oxygène de l’air. Le séchage se produit de façon graduelle depuis la couche extérieure vers les couches intérieures, en dépendant de la grosseur de la peinture employée. La lenteur du séchage nous permet que le travail soit malléable et avec des possibilités pour des éventuels changements ou corrections si c’est nécessaire. Une fois secs, ils ne perdent pas leur luminosité. Dans ce processus, les couches de peintures appliquées sont très fines et on peut en plus accélérer le processus de séchage une fois que la zone est travaillée, avec un four électrique à 60° centigrades de température.
Le processus de peinture se réalise en plusieurs parties :
On commence par la tête, le cou et les jambes de devant. On continue avec le ventre jusqu’à arriver aux jambes de derrière et finalement on attaque la croupe, la queue et les crins.
Sans aucun doute, tout comme la technique de peinture avec les acryliques dans laquelle les peintres suivent des règles générales en les adaptant selon leur façon plus commode et pratique de peindre, avec les huiles il arrive exactement la même chose. Dans ce cas on a appliqué un ton pour les ombres et un autre ton pour les lumières en fondant les deux couleurs pour obtenir un dégradé parfait. Une fois que la zone travaillée est sèche, on peut insister à nouveau pour remarquer quelques points de lumière ou d’ombre ou bien appliquer un ton intermédiaire. Pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’utiliser ce système de peinture, il peut résulter un peu lent mais lorsqu’on voit le résultat final on reconnaît que ça vaut la peine.
Avec le pelage du cheval déjà terminé, on peint les rênes avec les acryliques. On prépare les rênes avec des acryliques. On prépare un mélange de marron cuir foncé XNAC 49 + ACS 05 N°6 pour appliquer la couleur de base. Normalement j’applique les lumières essayant que la transition depuis la couleur de base jusqu’au maximum de lumière soit un peu plus légère. Cependant pour cette occasion j’ai plutôt forcé quelques points de lumière pour nuancer avec des glacis faits avec des teintes. La finition des teintes est généralement satinée et cette propriété nous a servi pour appliquer dans les zones d’ombre et comme zone intermédiraire, en créant ainsi une forme plus réaliste du cuir. J’ai utilisé ACS 06 ink paint set de Andrea.
J’ai commencé avec la teinte marron pour l’appliquer comme ton intermédiaire entre le maximum de lumière et les ombres. Pour obtenir des différents degrés de transparence, on peut les diluer avec de l’eau et appliquer ensuite quelques couches de peinture très fines donnant de cette façon à la couleur de la variété et du lustre.
On applique le maximum de lumière avec la teinte noire tout en essayant de concentrer les coups de pinceau dans les zones les profondes ou légèrement exposées aux plans de lumière."
Second article - Voici le texte :
"Les alezans sont des chevaux d’aspect rougeâtre en général, également pour leur crin et la queue. Ce cheval en particulier avait les marques des pattes ou balzanes de couleurs blanches et une raie blanche sur la tête. J’ai utilisé l’aérographe pour tout le corps, avec une couleur de base d’acrylique marron orangé appliqué en guise d’ombre. J’ai maintenu les surfaces de lumière sans les peindre pour pouvoir les traiter plus tard. J’ai ensuite travaillé avec l’aérographe sur quelques zones d’ombres générales, en gardant le travail avec les huiles pour le reste. Pour la peinture à l’huile, j’ai utilisé deux pinceaux ou plus : un de pointe fine pour donner la première couche et un plat pour estomper. Un des avantages des huiles est qu’elles sèchent très lentement, permettant des corrections et d’estomper ce qui, par exemple, est très utile pour peindre des chevaux. Le cheval est très bien construit du point de vue anatomique et je recommande d’éviter les excès de travail : une ombre subtile, qui laisse voir les formes, c’est juste ce qui est nécessaire."