Mes lions de Lady Godiva

En parallèle avec la mise en peinture de ma Lady Godiva de chez Golem, et sur laquelle je travaille actuellement, j'ai décidé de vous présenter ici la façon dont je réalise les lions qui décorent le caparaçon. Il y en a tout de même vingt quatre à faire, tous à la main levée.

Voici donc le pas à pas de la (ma ?) façon de procéder :

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En premier lieu, je trace une ébauche au crayon mine (HB, pas trop sec pour ne pas rayer la couche sous jacente, et pas trop gras pour ne pas la graisser). Bien sur, le premier lion a été le plus délicat à dessiner, et je me suis servi pour celui-ci d'un modèle préalablement dessiné à l'échelle sur une feuille de papier. 

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Le dessin prédéfini, je peins au plus près du trait de crayon l'intérieur du lion avec une peinture ocre jaune bien couvrante (PA). Dans le même temps, j(essaye de corriger au besoin, et au feeling, le profil en me basant sur les lions déjà réalisés.

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Le dessin est à nouveau corrigé et affiné, depuis les extérieurs cette fois, en revenant en raccord avec le rouge du caparaçon. Il ne s'agit alors plus d'essayer de dessiner la silhouette elle même, mais plutôt les dessins représentés par les "vides entre les parties jaunes, par exemple, une espèce de tête de chien regardant vers la droite au niveau des pattes inférieures du lion. Ainsi, j'essaye d'avoir des lions assez semblables les uns par rapport aux autres, bien que tous soient différents.

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Le dessin est ainsi affiné par des allez et retours successifs entre les retouches depuis l'intérieur du lion, en jaune, et les contours extérieurs, en rouge, jusqu'à arriver à une silhouette satisfaisante. Il peut y avoir ainsi jusqu'à 4 ou 5 allées et venues entre ces deux couleurs.

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Le dessin du lion ainsi terminé, je procède aux premiers ombrages à l'intérieur de celui-ci, n'hésitant pas encore à retoucher au besoin le profil général pour un meilleur ajustement.

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Puis les premières éclaircies.

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Les photos ont été prises de très près ce matin avec mon téléphone, et donc sont un peu floues. Désolé, mais c'est la méthode qui prime avant tout.

Suite des ombrages et éclaircies successives. A ce stade, le lion est clairement délimité sur la caparaçon.

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Pour "casser" un peu cette délimitation, et fondre le lion sur le tissu de base, je rapporte un jus du rouge du caparaçon en tapotant le dessin avec un pinceau plat, genre langue de chat ou usé bombé. Je n'attend pas que la peinture sèche et enlève le surplus avec un sopalin. L'opération est répétée autant de fois que nécessaire, jusqu'à satisfaction.


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Cette opération terminée, je reviens au blanc pur apporter les dernières lumières complémentaires, et faire quelques retouches et fignolages.

Et voici à présent ce lion terminé. le travail a représenté environ 1 heure pour celui-ci, assez simple car positionné sur une surface relativement plane. Lorsqu'il s'agit de creux plus marqué, outre la difficulté d'aller au fond de ceux-ci, le travail d'accentuation des lumières et des ombres est plus important.

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Voilà, j'espère simplement que ce petit pas à pas sera d'une quelconque aide à l'un ou l'autre d'entre vous.

Pour finir, lorsque la pièce sera complètement terminée, de nouvelles ombres et lumières complémentaires seront rapportées au besoin sur chacun d'entre eux, pour homogénéiser la pièce.

Merci pour ton tuto et surtout bon courage pour la suite

 pour le tuto et bravo pour ton travail !! 

Wahou, superbe taff ! et merci d'avoir pris le temps de nous faire un tuto !

Super utile Eric, pour mes plats … une astuce devoilée et très pragmatiqude.  Merci !!

Bonjour Éric,

C'est très intéressant d'apprendre..les techniques de chacun...

Au plaisir....

tuto très intéressant. Merci pour le partage

Merci a tous pour vos retours. Et encore plus heureux si ça peut servir.

Merci pour ce beau tuto, Eric !

Le cousu main n'est pas mort. Le freehand reste souvent indispensable. Quand tu peins dans un certain style. Si tu veux tenir compte de la relative irrégularité des vrais motifs peints ou cousus sur tissus. Si tu veux correctement tenir compte des plis et surtout des distorsions dans les vêtements. Avec des motifs automatisés, tu ne peux pas tenir compte des déformations de perspectives dans les vêtements. Cela flinguerait pas mal de figurines, je pense.

Le logiciel et la machine à silhouettes fonctionnent bien sur ce grand drapé. Sur les boucliers, les drapeaux fort déployés, les bagnoles et autres engins aussi. Sans aucune hésitation. Mais très grande prudence sur les vêtements des figurines historiques, je pense.

En même temps, dans la pratique je ne connais que les beaux motifs et graphismes primitifs aussi. Donc pour moi c'est évidemment d'office du cousu main dans ce domaine bien précis. 

Merci Daniel, mais la, la machine a silhouettes, c'est ma main. Et puis, c'est un bon entraînement pour le free band, ça me permettra de progresser encore j'espère.

Bonne réponse !!! dirait Laurent Ruquier dans son émission "Les grosses têtes".

C'est la main de l'artiste...

Ethno Dan a écrit:

En même temps, dans la pratique je ne connais que les beaux motifs et graphismes primitifs aussi. Donc pour moi c'est évidemment d'office du cousu main dans ce domaine bien précis. 

Merci Daniel. mais il faut que tu arrêtes d'envoyer des messages sur mes posts pour les retirer aussitôt, j'ai quand même eu le temps de les lire 


Bon, en gros, j'ai compris que je n'étais pas tellement technique, mais qu'au final, c'était quand même pas trop mal. 

Papouille a écrit:

Bonne réponse !!! dirait Laurent Ruquier dans son émission "Les grosses têtes".

C'est la main de l'artiste...

Merci Papouille. Mais avec la main de l'artiste, c'est pas toujours le pied, il faut faire attention !