-Bataille de Reims 1814.... la fin !!!...

En parallèle avec le Steampunk,j'ouvre une petite page du Premier Empire, en consacrant une saynète à la bataille de Reims, et plus spécialement, aux Gardes d'Honneur.Sur cette plaquette, nous retrouverons les 2ème,  3ème et  4éme  régiments de Gardes d'Honneur, régiments de cavalerie rattachée ponctuellement à la Garde Impériale.
Cette approche de saynète ainsi que la  réalisation seront effectuéesavec une collaboration de Jean Jacques Prévost.....

Après la retraite de Russie et après la bataille de Leipzig, les alliés envahissent la France. Avec juste quelque 70 000 hommes, contre 1 million d'hommes pour les armées alliés, Napoléon a peu de chance de les contenir, mais remporte toutefois quelques victoires.
Les coalisés ont avancé jusqu'à Troyes et Laon en début d'année 1814, la Champagne est ravagée mais la Campagne des Six-Jours fait reculer l'ennemi jusqu'à Châlons en Champagne. L'échec du Congrès de Châtillon relance les batailles et Napoléon stoppe les coalisés le 14 mars à Reims.
 
A suivre.....

Un projet qui promet d'être chatoyant.

Avant de présenter les pièces nécessaires à la réalisation de cette saynete, un petit aperçu de ces 4 régiments de Gardes d'Honneur.
Par Décret Impérial, le 5 Avril 1813, il est décidé , par Napoléon:
art. 1er:" La répartition des gardes d'honneur qui doivent compser les 4 régiments, créés par le sénatus-consulsera faiteentre les départements de l'Empire, conformément au tableau.
2ème:Ces 4 rgts seront habillés, équipés et armés à la Hussarde.
3ème:les chevaux seront de la taille des chevaux de Hussards
4ème :l'uniforme des 4 rgts sera le même:la pelisse sera vert foncé, doublée de flanelle blanche, bordure des bords et du collet, boudin et tour de manches en peau noire, gants, olives et tresses blanches.
Le fond du dolman sera vert foncé, doublé de toile, à la partie supérieure et de peau rouge à la partie inférieure, avec collet et parements écarlate, tresses du collet, des fausses poches, et des parement de la même couleur que celles de la pelisse.
La culotte hongroise seraen drap rouge avec tresses blanches.
Les boutons seront blancs.
La ceinture sera fond cramoisi avec garniture blanches
Le schakos sera rouge
5ème:La solde de ces rmts sera payée conformément au tableau.
6ème: Il sera alloué aux dits rgts les masses de boulangerie, d'hôpital, de chauffage, d'entretien, de fourrage et de ferrage, conformément au tarif



Sous officier du 4ème régiment, en grande tenue, d'apès Rousselot.

Belle image, où l'on peut s'apercevoir que l'illustrateur renommé, n'a pas mis de pelisse inutile sur sa représentation; je pense qu'en mars 1814, ces régiments la portait.
Bonne suite..

Planche tirée du livre de Hourtoulle et Girbal, où l'on voit le général de Ségur à terre et le colonel de Belmont-Briançon frappé à mort.

Super projet, à suivre avec attention.

Bonjour, Alain

J'aime bien cette scénette, j'ai hâte de voir la suite !

A+ Serge

à suivre donc

Bonjour,
puis-je me permettre de glisser un petit détail d'uniforme, avant l'apparition des premières photos, que les conseils éclairés de notre ami JJP n'auront pas manqué.
Sous le premier empire, lorsque les troupes portent le shako avec ses agréments, les cordons passent devant et derrière lui, et la raquette est du côté droit. C'est ce qu'on doit retrouvé gravé pour les figurines..
Les gardes d'honneur sont les seule à porter la raquette à gauche, d'une part, et au 3ème régiment les cordons passent tous les deux devant le fût du shako.
Particularités qui devraient obliger à la chirurgie du cutter et de la lime, et un plongeon dans la boite à rabiot from Historex, comme tout un chacun.

Autre particularité, il a été vu quelques jeunes gardes fraîchement recrutés porter la ceinture à oeillets par dessus la pelisse... et pourtant, ce n'est pas conforme à ce si cher règlement.....
Quand au toupet des plumets, il est bien rouge au 1er, bleu céleste au 2, jaune au 3 et blanc au 4ème régiment, sur un corps de plumet vert foncé.

Je ne voulais pas marcher sur tes brisées, mais bon travail !

Excellente information qui montre la complexité des uniformes et surtout la manière dont les règlements étaient respectés....
Au plasir!

J'ai du aller encore un peu vite en écrivant. Donc: 
  ''on doit retrouvé''        bien sûr doit être : on doit retrouvER gravé .
Les gardes d'honneur sont les seuLS à ......
Désolé pour les fautes de cet orthographe que je chéris habituellement.
Quand au fait de porter les raquettes à gauche ou à droite, celà ne fait pas encore partie de ce que je qualifierais de complexité. Il y a de nombreux exemples réellement complexes  d'attribution , puis d'utilisations de détails , voir le 30ème chasseurs de Hambourg, habillés comme des lanciers, certains à dominante verte et d'autres à dominante rouge, là on peut commencer à se gratter la tête. Mais .......
Bonne nuit quand même, par plus de 25°. 
Il reste une place dans le frigo?

Merci, Philippe.....mais pas de soucis avec les figurines sélectionnées et leurs shakos ou autres.....C'est bien adapté.....

bonjour Alain, 
encore un "petit" chantier en cours, tu en fais une spécialité "niçoise"?
bon courage

Un beau projet. A suivre de près...

Duck a écrit:

Belle image, où l'on peut s'apercevoir que l'illustrateur renommé, n'a pas mis de pelisse inutile sur sa représentation; je pense qu'en mars 1814, ces régiments la portait.
Bonne suite..

Planche tirée du livre de Hourtoulle et Girbal, où l'on voit le général de Ségur à terre et le colonel de Belmont-Briançon frappé à mort.

ben je crois voir que la pelisse est chaussée:shock: 

Hello, l'image que j'ai eu le plaisir de rajouter, montre effectivement le port de la pelisse et correspond à la période de la bataille.
Je vous recommande l'ouvrage du lieutenant-colonel Georges Housset, La Garde d'Honneur 1813-1814, aux éditions Bernard Giovanangeli (2009). Ainsi vous pourrez connaitre tois les aspects de l(institution des gardes d'honneur et tout particulièrement l'histoire militaire de ce corps d'élite. Voir également les Mémoires de Ségur.
Bonnes lectures!

Je me permets d'ajouter: si l'uniforme est à la fois sobre et splendide, plusieurs projets d'embellissements sont échafaudés, mais les colonels sont plutôt opposés à tout changement, comme le précise Pully, chef de corps du 1er régiment.
En définitive, seuls les boutons et les ornements des différentes parties de l'uniforme, prévus initialement blancs seront de couleur argentée comme pour les uniformes d'officiers.
* Archives nationales F9 903-Directives du ministre directeur de l'administration de la Guerre du 20 avril 1813.
Mais de l'écriture du décret à son application, beaucoup de petites mains se sont usées à la confection des uniformes......

Puisque l'on parle boutons, nous pouvons également nous référer à l'excellent article de Chr.Blondieau, paru dans le n° 47 de la revue Uniformes où il est mentionné que les boutons, comme chez les officiers, sont en métal argenté demi-bombé.Le département de la Seine a employé des boutons en argent massif et coûtant 3 francs la douzaine de gros, 2,10 F les moyens et 1,30F les petits.Dans d'autres épartements
 les ressources sont limité, les boutons sont en cuivre argenté et ne reviennent qu'à 60 cts la douzaine de gros.Belle économie quand on sait qu'il faut 91 boutons pour le dolman...

Nous pourrions également parler des bottes  d'officiers,noires ou rouges, bottes de cavaliers légers, que l'on peut rencontrer également en cuir vert assez clair, assorties aux gants, suivant la mode.....

Mais je reviendrai sur ces détails lors de la mise en peinture........

jicécé a écrit:

Un beau projet. A suivre de près...

 Bien vrai,avec l'eau a la bouche !!!!
Vivement des images

L'article 14 du décret nous informe sur la position sociale de ces gardesd'honneur:"Seront admis dans ces régiments, pourvu qu'ils soient nés Français, qu'ils aient l'age de 19 à 30ans ( plus tard, ce sera de 17 à 35 ans) et qu'ils soient exempts d'infirmités qui les rendraient impropres au service:
-les membres de la légion d'honneur et leurs fils
-les membres de la Réunion et leurs fils
-les membres des collèges électoraux du département et d'arrondissement, des conseils municipaux, leurs fils et leurs neveux
-les 500 plus imposés des villes, leurs fils et leurs neveux.
-les individus employés dans les diverses régies et leurs fils
-les militaires qui ont servi dans les armées françaises et ceux qui ont servi comme officiers dans les armées étrangères et leurs fils
En conclusion, ce décret vise la jeunesse française, issue de familles favorisées, celle qui avait pu se soustraire à la conscription de diverses façons et se voit ainsi soumise à un appel obligatoire, créant de nombreux mécontentements
A l'origine ce décret aurait dû être une levée de volontaires, si bien que les préfets durentdésigner d'office les" volontaires" qui reçurent le surnom d"otages" au sein de l'armée.
On peut souligner, après ces agissements, l'apparition de soulèvements, de  désertions, de complots contre les chefs.Une tentative de meurtre eût même lieu sur le comte de Ségur, colonel du 3ème rgt.Mais rien d'étonnant lorsque l'on sait que certains gardes se nommaient Sapinaud, d'Elbée ou Charette.........

A suivre......

Il faut savoir que le jeune Huguet de Sapinaud a eu un comportement exemplaire et est mort au combat, ayant fait son devoir.
Au plaisir.

 

   

Après les quelques petits problèmes d'incorporation,les régiments se formèrent, les dépots fixés dans des villes différentes:
-Le 1° rgt, à Versailles avec, comme colonel, le général de division comte Randon de Pully.
  Les colonels majors furent le marquis de Mathan et le chef d'escadron, Boniface de Castellane.
  En Décembre 1813, Napoléon nomma le général baron Picquet, comme colonel en second, pour    
  commander les escadrons de guerre., du 1° rgt
-Le 2° rgt ,à Metz avec, comme colonel, le général de division comte Lepic, remplacé, en ctobre 1813,  
  par le comte Lagrange.
 Les colonels major furentM.De Pange et Vallon d'Ambrugeac
  En décembre 1813, le général Valin fut nommé colonel en second.
-Le 3° rgt, àTours.avec le général de brigade, comte de Ségur.Les colonels en furentle comte de       
 Saluces de Mante et le colonel Belmont-Briançon; et le général Vincent en fut le colonel en second  
-Le 4° rgt, à Lyon.Le général de Saint Sulpice en fut le colonel, Joseph de Monteil, colonel major et le général Merlin fut ensuite nommé colonel en second.

J'ai hâte de voir cette scenette....

Salut, Serge
Elle est en préparation......pour l'instant, dans mon esprit, avant de concrétiser l'ensemble réellement....

eh ben ça promet......

ction
Continuons donc notre aventure au sein des Gardes d'Honneur.
En 1813, les Gardes se battront peu.C'est à Leipzig ( du 16 au 19 Octobre 1813 )que les gardes d'honneur, en réserve avec la Garde Impériale, reçoivent le baptême du feu.Au cours de la bataille, ils essuient le feu des Saxons, passés à l'ennemi
Ils vont également se distinguer à Haneau ( 30-31 Octobre 1813) où ils soutiendront la Vieille Garde.Après une charge brillante, ils recevront les honneurs des grenadiers à cheval
A la fin de 1813, les Gardes d'Honneur serontrépartis le long du Rhin pour garder cette nouvelle frontière française.

Mais du 20 Décembre 1813 au 1° Janvier, les alliés envahissent la France, en franchissant le fleuve et en 1814, la situation,  des différents rgts de Gardes d'Honneur va devenir difficile. 
Enfermés dans Mayence et dans Metz, le 2° rgt voit ses effectits diminuer , décimés par le typhus., dans Strasbourg, , deux escadrons du 4ème et quelques hommes du 2ème sont assiégés, le 1er escadron du 1er est dans Landau.
D'autres Gardes sont disséminés dans l'armée de Lyon ou d'autres, à l'armée du nord.
Mais l'essentiel des 1er et 3ème rgts,ainsi qu'une partie du 4ème sont regroupés dans une  division de cavalerie légère, sous les ordres du général comte Defrance Cette division est composée de la brigade Picquet ( 1° gardes d'honneur et du 10ème hussard)et de la brigade De Ségur( 2ème, 3ème et 4 ème gardes d'honneur.
Cette division, formée  le 13 janvier 1814 à Rambervilliers se distingue dans de nombreuses opérations.Le fait d'armes le plus important est la charge de Reims de ces jeunes combattants.

Rappel historique très intéressant sur ces cavaliers... Merci à toi pour ces recherches.

La charge du 13 Mars 1814 contre les Russes:
Reims commandée par Corbineau avec ses gardes nationaux est attaquée une première fois le 7 Mars par St-Priest.L'apparition de la division Defrance provoque la retraite des Russes.Peu après, renforcé par les Prussiens, St Priest reprend la ville.
Napoléon accourt en personne.
Le 13 Mars, à 4heures, la bataille est lancée, la charge des gardes d'honneurdevant prendre à revers la gauche ennemie.
De Ségur, à la tête du 3ème rgt ( escadron d'Andlau), s'empare d'une batterie entière, mais l'ennemi se renforce. et bloque la route aux cavaliers du 3ème.Les gardes se battent avec acharnement, mais les grenadiers du rgt de Riazan apparaissent de tous côtés.
De Ségur tombe, blessé, tout comme le général Picquet.Le colonel Belmont-Briançon est tué.Le général De Ségur est désarçonné et blessé plusieurs fois.Les autres escadrons de la Division Defrance furent aussi brillants et le général Picquet fut blessé d'un coup de lance.
Le 15 Mars, les Gardes d'Honneur de la division ne sont plus que 460.Cent Gardes qui sont avec le général Vincent vont se distinguer à Dormans et seront les seuls à se battre ensuite devant Paris, le 30 Mars.



Gardes d'Honneur sabrant les Cosaques.
D'après Costumes Militaires du Petit Manchot

Pascal a écrit:

Rappel historique très intéressant sur ces cavaliers... Merci à toi pour ces recherches.

Ont peu pas mieux dire !! 

Ma saynète se situera lors d'un moment de répit, entre le 7 Mars, où l'apparition de la division Defrance provoque la retraite Russe et le 13 Mars, lors de la charge des Gardes d'Honneur.

Les figurines sélectionnées pour cette saynete seront les figurines Métal Modèles suivantes:
-Le trompette du 3ème rgt de Hussard



qui deviendra Trompette du 2 ème rgt des Gardes d'Honneur

-Le MdL des chasseurs à cheval de la Garde



qui deviendra Capitaine du 3ème rgt des Gardes d'Honneur.

-Le Garde d'honneur du 1er rgt



qui deviendra Garde d'Honneur du 4ème rgt.

Quelques légères modifications seont alors apportées aux figurines de base.....
A suivre

un beau projet, de bien belles figurines... y a plus qu'a....

Non, non, le projet n'est pas oublié, la preuve, la saynète se trouvera gratifiée d'un nouveau personnage, l'officier du 2ème rgt de chasseurs de MM



qui deviendra un officier du 10 ème Hussard.

Donc, sur un socle de 16cmX14cm, nous trouverons 3 piétons, un cavalier monté et 2 ou 3 chevaux....en plus, tout tombe à pic, notre stage "sur les chevaux" avec Philippe Gengembre se sera déroulé......
A suivre,dans quelques temps ....!!!!

 

Vas y tonton , et ne te mélanges pas dans les pièces! 

T'as raison, mon n'veu.....mais j'espère ne pas être trop sénile......pour l'instant !!!!

en tout cas, çà ne se voit pas encore.......

Bonjour, Alain

Comme c'est aussi un des projets que j'ai en cours, je t'ai trouvé cette illustration de Victor HUEN :

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A+ Serge

Merci, Serge......

Bonjour, Alain

Voici d'autres illustrations que je collecte pour un de mes deux prochains projets :

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Tu me dis si tu en veux d'autres, ou si tu recherches quelque chose de particulier !

A+ Serge

Beau projet! Je suis avec intérêt!     
Andrea

Alors raquettes à droite ou raquettes à gauche; normalement à gauche comme illustré dans les représentations du temps mais avec des erreurs dans les représentations "modernes".

Eh ben ça va encore du bon tout ça   

Bref je m'installe avec le pop corn et j'admire ...   

Vivement le début !!

Bonsoir,

Je ne sais pas, Bernard, si les raquettes sont à droite ou à gauche !

Comme c'est un de mes prochains projets en 180mm, j'ai commencé à collecter de la documentation sur ce sujet. C'est pour cela que j'ai fait cette proposition à Alain !

En regardant les illustrations que j'ai déjà mis de côté, je viens de me rendre compte qu'il y a les deux :

A gauche : Poste Militaire, Rousselot, Bellange, Marbot, Girbal, Musée de l'Empéri, Charmy, Leliepvre, Métal Modèles et Historex.

A droite : Funcken, Huen, Gray, Charmy et Grammont.

Charmy fait les deux, la majorité de ce que j'ai trouvé positionne les raquettes à gauche !

A+ Serge

Hello, sujet intéressant, en effet il était courant de voir les raquettes du côté droit du schako et là, je découvre une curiosité; elles sont placées à gauche, semble-t' il.
Dans l'"Encyclopédie des Uniformes Napoléonien", tome 1, page 279, est représenté un mannequin du 4e régiment (collection J.N.) avec les raquettes portées à gauche.
Comme quoi on en découvre à tout âge.
Au plaisir.
P.S. j'avais, avec beaucoup de plaisir, peins une série Historex de quatre G.H, un par régiment avec les raquettes à gauche et sans trop me poser de question; il est vrai que cela remonte à 40 ans en arrière.
Je me permets d'ajouter que dans l'ouvrage de Fallou sur la Garde impériale, deux illustrations issues de collections particulières nominatives donnent les raquettes à droite, je dirais conformément à ce que l'on connait d'habitude.

Enfin, je conclurais, en ce qui me concerne par les précisions portées par André Jouineau dans "1814, la Campagne de France", de F.G. Hourtoule, page 149:
".....les cavaliers du 3e régiment .....portaient les deux cordons nattés devant et les raquettes à gauche"; ce dernier point étant valable pour les autres régiments de G.H.
Cette particularité doit bien faire référence à un schako authentique pour que cela se perpétue ainsi.
A voir.
Au plaisir....

On va se détendre avec le cordon raquette    

C'est un élément mobile amovible accroché au schako par deux points.
Qu'il y ait eu une tradition de port du cordon raquettes ne fait aucun doute, mais de là à affirmer la position de celui ci parce qu'il a été constaté sur un schako conservé en l'état que les raquettes étaient à gauche sur celui ci, à droite sur un autre ?? 
Les seuls éléments indiscutable en dehors de tout ce qui tenait au règlement stricto census sont les livres d'ordre régimentaire ( au jour le jour étaient consigné par le colonel les décisions les plus précises sur le fonctionnement , l'habillement, la tenue générale de son régiment ) c'est la seule source fiable qui a permit aux auteurs anciens d'être aussi affirmatif sur des points de détail extra réglementaire.

Pour des problèmes comme celui du sens des raquettes sur un schako, il me semble que le plus juste est de se référer aux auteurs les plus anciens, et s'en tenir aux nombres de sources fiables qui donnent le plus régulièrement le même sens.
Il ne sert parfois à rien de ré-inventer la roue, les anciens avaient déjà plutôt bien travaillés pour dégrossir l'uniformologie ( voir les très anciens Carnets de la sabretache pour s'en convaincre    ).

Merci à tous, et plus il y aura d'infos, et plus le sujet sera interressant à traiter......

... et si en plus, il y a de la raquette amovible alors mon bonheur est complet
Bien beau projet à suivre, donc