Ouaf, je m'en doutais. Donc, comme je suis un bon gars, voilà deux histoires vraies pour le prix d'une:
- sniper (ou tireur d’élite) : ce mot date de la fin du 19ème siècle. A l'époque, dans les colonies britanniques, les colons aimaient chasser les animaux exotiques que l'on y trouvait. Parmi ceux-ci, on trouvait une espèce rare de bécasse, très dure à chasser : le snipe. Pour atteindre cet animal, il fallait faire preuve de discrétion et d'adresse au tir. Ceux qui y parvenaient gagnaient le pseudo de sniper.
Il peut être sympathique de savoir que la bécasse doit être tirée dès sa phase initiale d’envol, car ensuite elle vole rapidement en zigzags irréguliers et imprévisibles. D’où la difficulté à l’atteindre. Pour la chasse à la bécasse, on emploie encore un’’ fusil bécassier’’ dont le canon de 61cm est plus court de 10 cm que le fusil de chasse normal, et disperse donc mieux les plombs au dépa rt du coup, augmentant par là la zone létale.
Néanmoins, le fusil du sniper est, lui, plus long que le fusil de guerre normal, de façon à augmenter la précision à longue portée.
Intéressant aussi de savoir que les snipers modernes portent une tenue appelée ‘’Guillie’’ . Encore un terme bizarre. Mais :
La tenue Ghillie a débuté en Ecosse. Les premières tenues Ghillies furent construites par des bergers qui les enfilèrent alors qu’ils gardaient leurs troupeaux. Alors que que des voleurs ou des prédateurs approcheraient , les bergers attendraient tranquillement jusqu’à ce qu’ils arrivent à proche distance et les attaquent alors.
- ghillie : ce terme, issu de la langue gaéllique, désigne un lutin que l'on appelle brownie en anglais. Ce lutin a la particularité de se changer en plante ou en feuille selon son environnement pour se dissimuler des agresseurs.
La tenue marcha si bien que même les prédateurs les plus habiles comme les loups ne les remarquèrent pas. Donc, après un moment d’adaptation, la tenue Ghillie apparut au sein des clans écossais. Les propriétaires terriens recrutèrent des hommes qu’on appela ‘’Ghillies’’ pour patrouiller sur leur territoire et en chasser les importuns.
Les ghillies attendaient patiemment dans les buissons ou les hautes herbes les trafiquants et alors les attaquaient ou les arrêtaient.