Vitrine de MarcM, Murat en amiral napolitain

Bonjour Marc,

Bien joli ce fusilier!

belle pièce en effet
et Joël a raison: voilà déjà pas mal de temps que j'ai cassé la baïonnette en manipulant mon fusilier....et je la cherche encore....

Maintenant un artilleur...


Amicalement
Marc

Ces artilleurs à cheval, quelle allure et en plus, de la Garde!

très beau. Bravo Marc

Belle pièce !
Et dans une tenue qui change de leur habit à la hussarde.

Bonjour Marc,

C'est vrai belle allure et belles couleurs. Une jolie pièce.

Bonjour à tous

Un nouvel espagnol auquel j'ai ajouté le manteau qui leur donne une allure caractéristique. 
Volontaire d'Aragon: 2e bataillon d'infanterie légère: 1808-12.


Amicalement
Marc

encore une superbe pièce Marc

Très sympa

Bonsoir Marc,

Encore un bel Espagnol. Et fier!

Toujours aussi beau et aussi fort ce Marc ! Encore une bien belle piece !

Un sujet original bien sympa à découvrir.

C'est drôle, mais on a du mal à imaginer le soldat espagnol sans ce manteau sur l'épaule. Au même titre que le brigand de grand chemin qui dissimulerait dessous son long couteau, ou l'attitude célèbre du toreador. Vraiment très hibérique, tout ça. Et bravo!

Bonsoir

Une fois n'est pas coutume, un buste...
C'était un cadeau de Historex-Nemrod avec ma dernière commande.
J'ai trouvé la gravure particulièrement réussie, alors voilà...


Un petit clin d'oeil à JCC qui a fait le travail documentaire et la série d'articles sur les écuyers de l'Empereur dans le bulletin du Briquet.
Amicalement
Marc

Belle trouvaille, pourrait-on mettre un nom pour cet écuyer!

Un maréchal des logis de carabiniers.
Classique me direz vous et pourtant on pourrait faire beaucoup de commentaires:
Absence de courroie de guindage sur la schabraque en peau de mouton???
Absence de la banderole de giberne et de la giberne.
Porte manteau à section carrée: c'est possible, il y a eu aussi des ronds comma avant 1810.
Sabre de cavalerie lourde.
Les carabiniers restaient très attachés à leur modèle traditionnel spécial (voir mon dessin) même s'il avait évolué: lame courbe et anneaux de suspensions au leu de baudrier ancien.
Amicalement
Marc




Il ira dans la vitrine rejoindre son officier supérieur:


La planche:

Parfait....et merci pour le p'tit commentaire......j'ai le même à faire......

Bel ensemble!

Bonjour Marc,

Belles figurines et toujours de belles couleurs comme j'aime.
En ce qui concerne l'absence de courroie de guindage sur la schabraque de peau de mouton, Rousselot dit: § planche 44:" un surfaix en tissus gris, sans courroie de guindage, glissant dans des passants fixés sous la demi schabraque, l'assujettissait à la selle". Cette représentation se retrouve dans de nombreuses illustrations.
L'absence de la banderole de giberne et de la giberne sont peut-être possibles pour un sous officier?
Pour ce qui concerne les autres remarques, je suis de votre avis.

Bernard.S a écrit:

.........
L'absence de la banderole de giberne et de la giberne sont peut-être possibles pour un sous officier?

Hello, Lucien Rousselot donne comme information:
".....les sous-officiers....ne portaient ni giberne, ni banderole de mousqueton;....."
Planche 2 carabiniers.

Merci les amis.
Voici des échanges comme je les aime.
Donc une information pour ceux qui voudraient transformer ce sous officier en simple carabinier. Il faudrait alors ajouter la banderole et la giberne.
Amicalement
Marc

Bonjour

Autre silhouette célèbre, celle des lanciers de la Vistule devenus 7e chevau légers lanciers.
C'est dans un uniforme similaire qu'ils se sont couverts de gloire en 1811 à la bataille de la Albuera contre l'infanterie anglaise. Ils étaient la terreur des Espagnols qui les appelaient "Los picadores del Infierno". Le cri d'alarme "los polaccos" précédait souvent une débandade.



Et une planche représentant le même à cheval.
Il existe une multitude de variantes possibles suivant les sources en se souvenant qu'en l'absence de texte fiable de nombreuses interprétations ont vu le jour.
Shapska: plumet à sommet bleu, blanc ou jaune.
Coutures du pavillon quelquefois jaunes.
Le colonel Elting conteste la présence de la Croix de Malte sur la cocarde.
On voit aussi des pavillons jaunes au lieu de bleu (voir planche Girbal).
Pour certains les épaulettes blanches sont réservées à la compagnie d'élite.
Dans ce cas les autres on des pattes d'épaule bleues à passepoil jaune.
On voit parfois des épaulettes écarlates.
Pour d'autres la compagnie d'élite doit porter des aiguillettes blanches à l'instar de leurs camarades de la Garde.
Il y a même des représentations en colback...
La ceinture et parfois représentée jaune et bleue.
Le pantalon peut être à deux bandes jaunes sans boutons...
Et la liste n'est sans doute pas complète...


Amicalement
Marc

Intéressant sujet!

Bonjour Marc, très belle pièce!
Pour ce qui est des uniformes : on confond aussi souvent le 7e et le 8e chevau- léger officiellement formés en juin 1811,  venus tous deux de la Légion de la Vistule avec des tenues presque semblables: le 8e n' ayant de différence que collet et parements bleu passepoilés de jaune.
Le 7e vient du 1er régiment de lanciers de la Légion de la Vistule et le 8e du second.

Il existe quelques portrait d'époque avec des aiguillettes.( pour le 8e le capitaine de Mercks de Corbais et une autre pour le 7eme dans un musée de Linz) .Il semble que les aiguillettes soient portées par les compagnies d'Elite de ces régiments. On en voit aussi dans le manuscrit de Freiberg.

Amicalement
 Didier

Merci Didier, pour ces informations qui complètent celles de Marc.....

Merci pour les infos.......qui permettent de représenter ces uniformes de différentes façons.......Sujet à exploiter....

Bonjour,

Un bravo à Marc pour son joli lancier.

Des illustrations "connues" de Vernet sur le 7ème Régiment en 1812 reprises dans Tradition n°59.

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Dans le même numéro de Tradition, illustrations de M. Pétard  sur les Chevau Légers Lanciers Polonais en 1812.

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Merci pour ces dessins, toujours intéressants à regarder.....

Une jolie pièce et un petit dossier sur les lanciers de la ligne, c'est cool le Forum !

Un des superbes uniformes des Polonais du 1er empire. Bien vu.

Le grenadier de la Garde royale Napolitaine en 1813-1815.
Ce choix peut sembler surprenant tant la période est crépusculaire: Campagne de 1814 comme alliés des Autrichiens contre les troupes franco italiennes du Prince Eugène, puis en 1815 campagne de Murat en Haute Italie, cette fois comme allié de la France mais qui est un désastre avec notamment la bataille de Tolentino. Par ailleurs si une partie de la garde a participé aux combats, il ne semble pas que les grenadiers y aient été.
Une occasion en tous cas pour faire de l'amarante...
Ma "recette": magenta + un peu de rouge de cadmium et une pointe de blanc.





Voici un peu de doc. J'avais pensé pouvoir varier en faisant un des deux régiments de vélites mais comme vous pourrez le constater, il y a le problème de la longueur des basques et celui de la formes des parements.

Amicalement
Marc

Bravo Marc.

J'aime beaucoup le Grenadier Napolitain, sujet original. 
Tu l'as réalisé à partir de quelle base ?

Bonjour Eric
C'est une figurine Metal Modeles qui est bien prévu pour faire un grenadier de la Garde napolitaine
Amicalement
Marc

Figurine dynamique, uniforme intéressant....

Bonjour Marc,

Oui, un bel uniforme;et à chaque figurine désormais, on a droit "en prime" à de belles infographies.
On est gâté!

Une jolie pièce. L'armée du royaume Naples est généralement une belle source d'inspiration.

Bonjour: un exercice un peu plus complexe avec ce maréchal des logis dont les tresses sont mélangées vert et or....





Voici le même à cheval, donc en tenue de campagne....

Et le détail de la pelisse....

Amicalement
Marc

Pas évident effectivement, mais très bien réalisé

Choix intéressant d'un cavalier aux multiples tenues......

pas facile en effet, et tu t'en sors vraiment bien

En voici un nouveau... en devinette.
Qui est-il?




Amicalement
Marc

J'oserai dire un cuirassier espagnol , donc contre les français, équipé de pied en cape avec les pièces récupérées des arsenals français en Espagne ( et non pas des cadavres des soldats ''courageusement '' dépouillés après assassinat des milices très populaires espagnoles). je ne me souviens plus de quels régiments i ls'agit, je ne suis pas spécialiste  de ce détail, Mais je pense que Marc va se faire un plaisir d'éclairer notre lanterne.

Inconnu au bataillon! unité non inscrite au registre......

Alors voila: ils'agit d'un cuirassier espagnol: des "coraceros españoles".
Cette petite unité (qui n'a pas dépassé deux escadrons) a été créée à Reus en Catalogne en 1810.
Les Espagnols avaient été impressionnés par les cuirassiers français. 
Ceux du 3e régiment provisoire s'étaient laissés surprendre par les dragons de Numance à Mollet del Vallès le 21 janvier 1810. 250 hommes et leurs équipements étaient tombés au pouvoir des Espagnols.
Ceux ci en profitèrent pour créer cette unité, équipée avec les casques et les cuirasses des Français.
L'uniforme rouge est bien sur d'origine anglaise.
Sans doute plus unité de parade que formation opérationnelle, on ne les retrouve que très peu lors de la fin de la "Guerre d'Indépendance" en dehors de détachements en Catalogne.
Ils sont dissous en 1818 et reversés dans le régiment des dragons de la Reine.
Amicalement
Marc

Bonjour Marc,

Un peu d'histoire pour un sujet original, merci.

Merci pour ces informations intéressantes.

Ah ah ! bonne mémoire ! ... Merci Marc pour ces explications.