Bonjour à tous et à toutes,
Me voilà de retour pour le dernier épisode de cette série de posts sur mon projet : « Vive l’empereur » d’après un tableau d’Edouard Detaille, qui représente le colonel Burthe, du 4e régiment de hussards, à la bataille de Friedland, le 14 juin 1807. Cette figurine est éditée par Gordon Mitchell à l’échelle 1/9e.
Après avoir monté et peint les bustes du cavalier et de sa monture, je me retrouve à finaliser la réalisation de l’ensemble, en y apportant les finitions et les touches finales. Les américains appellent cette étape les « Magic Touches » parce qu’avec quelques coups de pinceau judicieusement appliqués de-ci de-là, en quelques minutes, l’impression de qualité donnée par la réalisation finale est nettement améliorée.
Comme à mon habitude pour cette phase, je prends des photos de très bonne qualité de ma pièce, et je les agrandis. Je marque directement sur la photo les points à retoucher.
Juste avant d’attaquer le montage de l’enrênement et de l’ensemble fourreau / sabretache, j’avais installé la pièce sur son socle définitif. En effet, il vaut mieux limiter les manipulations après le montage délicat de ces pièces. J’ai choisi une « tranche de branche » dont la taille correspond à celle de la figurine, et dont l’aspect sobre et rustique me convient bien. Je peux trouver ce genre de choses en bas de chez moi, pour une bouchée de pain ! Le socle est utilisé brut, tel qu’acheté, sans avoir besoin de le vernir. Même si sur la photo, le socle ne donne pas une bonne impression, en réalité il est d’un aspect satiné et bien fini.
Un des éléments que je n’avais pas vu venir, mais qui s’est révélée central dans la figurine finie, est définitivement l’importance de l’œil du cheval. J’ai donc passé beaucoup de temps et d’énergie à l’améliorer. J’ai dû faire quelques essais pour m’en sortir.
On peut voir ici des photos avant / après, qui marquent bien la différence et l’intérêt de l’amélioration. J’ai donné dans un épisode précédent la méthode, mais en réalité j’ai attendu de voir la position exacte de la pièce et de la lumière pour reprendre l’éclairage de l’œil.
« Point d’entré » dans la vision de la figurine finie, la lame de sabre se doit d’être un peu retravaillée pour accentuer les reflets et les éclats. J’avais peint la lame d’une façon très classique en TMM. Une fois en position définitive et compte tenu des éclairages, j’ai créé des contrastes exactement comme dans une méthode NMM. Pour les foncés j’utilise de la Citadel Contrast Paint Black Templar. Pour les reflets très clairs, j’utilise de la peinture Vallejo Air Chrome (71.064). Ci-dessous les photos avant / après.
On peut voir également sur la même photo, la reprise très nette des parties fortement éclairées de la dragonne, et dans une moindre mesure des doigts de la main droite. Je me suis contenté d’ajouter du blanc dans la couleur de base de la dragonne et du gant.
Le shako est l’élément dont les contrastes m’ont donné certainement le plus de mal. Je crois que je m’y suis repris à 3 ou 4 fois pour trouver la bonne position. En plus, les dégradés de gris sur fond noir sont très difficiles à faire ! On peut voir sur les photos ci-dessous différentes tentatives plus ou moins heureuses avant de trouver la bonne solution, que ce soit pour l’intensité ou pour la position de l’éclairage.
Voilà enfin pour cette pièce !
Le process a été long (un peu plus de 200 heures !) et, comme vous avez pu le voir, pas des plus simple. Mais la pièce finie est extrêmement spectaculaire et valait bien qu’on s’y mette sérieusement !
Merci d’avoir suivi cette longue série de Pas-à-Pas. J’espère qu’elle ne vous a pas trop lassé, qu’elle vous donnera l’envie de réaliser cette figurine ou bien une de ses 2 dérivées : porte drapeau et trompette du 4e hussard !